Octane (France)

TVR: de retour d’entre les morts !

Le nom Griffith est ressuscité, avec l’aide de Gordon Murray.

- Texte Glen Waddington

LA VOICI, ENFIN. TVR est de retour, sous la houlette du passionné britanniqu­e Les Edgar, après que la marque a été dilapidée par Nikolai Smolenski en 2013, avec une voiture de sport des plus crédibles. Elle poursuit la tradition des TVR brutales à moteur V8 avec la promesse d’une excellente expérience de conduite : son concepteur n’est autre que Gordon Murray, le père de la Mclaren F1. La nouvelle TVR Griffith a fait ses débuts lors du Goodwood Revival, avec une conférence de presse le matin du premier jour de l’événement. Elle a été dévoilée aux côtés de la toute première TVR, assemblée en 1948, sous un tonnerre d’applaudiss­ements, même si certains espéraient une voiture à l’apparence plus extravagan­te. Au lieu de cela, la nouvelle TVR repousse ses limites dans des domaines moins visibles…

TVR affirme qu’il s’agit seulement de la deuxième voiture de production à moteur central-avant à disposer à ce jour d’aérodynami­que à effet de sol. La Griffith, proposée à 100 000 euros, n’a été dans ce domaine précédée que par la bien plus onéreuse Mclaren-mercedes SLR, un autre projet de Gordon Murray.

Quelles sont ses caractéris­tiques ? Le V8 5,0 l d’origine Ford, développé par Cosworth, promet un rapport poids/puissance de 600 ch par tonne. Il entraîne les roues arrière via une transmissi­on manuelle à 6 rapports Tremec. Les suspension­s sont à triangles et ressorts hélicoïdau­x, et la structure mélange acier et aluminium avec des sections en carbone.

L’effet de sol est obtenu par un plancher totalement plat, rendu possible par des échappemen­ts à sorties latérales. Malgré un profil fastback, c’est une stricte biplace. Elle pèse 1 250 kg avec une répartitio­n des masses à 50/50 entre l’avant et l’arrière. Les chiffres de performanc­es promettent une vitesse supérieure à 320 km/h et un 0 à 100 km/h en moins de 4”0.

Le public a retenu son souffle quand Edgar a fièrement annoncé que son nouveau bébé serait une « voiture connectée ». Au soulagemen­t de tous, il a ensuite expliqué qu’il ne parlait pas de Wi-fi mais de la bonne vieille connexion avec le conducteur dispensée par l’embrayage et la transmissi­on manuelle. Edgar semble comprendre ce qu’une TVR moderne devrait exactement être. Pour en savoir plus, jetez donc un oeil à son interview en page de droite.

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