HAGI PORSCHE INDEX
Cette année, Pebble Beach fut inhabituel. Bien sûr, des records ont été battus, dont celui de la Porsche la plus chère vendue aux enchères.
Mais il y a eu bien moins de records que ces dernières années.
Mis à part les voitures vraiment singulières (des machines qui ne peuvent être comparées qu’à elles-mêmes), beaucoup de voitures se sont échangées à des prix similaires à ceux d’il y a 2 ou 3 ans.
De même, le volume des ventes fut faible et le positionnement saisonnier, qui se déroulait traditionnellement les années fastes avant les actions américaines du mois d’août, n’a pas eu lieu. Il y a eu cependant un positionnement après les ventes. Ce n’est pas décourageant, mais plutôt une acceptation mature que les valeurs ne montent simplement pas tout le temps. Les voitures, n’oublions pas, gardent une valeur très élevée, même si celle-ci ne progresse pas constamment. Avec des voitures de série à tous les niveaux du marché, ce n’est pas tant une question de prix, mais plutôt le fait que les bonnes se vendent et les moins bonnes non. C’est une affaire de discernement et si tous ne pensent pas que c’est une bonne chose, nous considérons que c’est sain pour le marché.
En août, quand les transactions ont été dominées par les ventes américaines, l’index HAGI P a peu varié (+ 0,78 %), dans un mois où les mouvements sur la plupart des autres segments ont été marginaux. Parfois, pas de nouvelles signifie très bonne nouvelle.
L’index Porsche, à 357,21 points, représente une perte depuis le début de l’année de 1,88 %, sous le niveau de novembre 2016. Il en va de même pour l’index HAGI F Ferrari, à la différence que le Porsche est devant.