Octane (France)

Retrouver l’origine d’un bruit

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En vieillissa­nt, les voitures deviennent plus bruyantes, à moins de s’en occuper. Il peut y avoir plus de bruits d’air de joints de portes mal ajustés, plus de bruit de roulement via des bagues de suspension durcies, de l’isolant rendu plus compact par l’humidité. C’est plus inquiétant quand un son nouveau apparaît soudaineme­nt, car quelque chose a changé. Nous pouvons classer les sons ennuyeux en grondement­s, cognements, sifflement­s et cliquetis. Les deux premiers peuvent être aussi bien sentis qu’entendus. On roule vite et le grondement commence. Si on le sent dans la direction, un vieux pneu peut commencer à se désintégre­r. Est-ce qu’il s’amenuise quand on relâche les gaz ? Peut-être l’arbre de transmissi­on ou le couplage des essieux moteur. Au premier virage venu, le son devient plus fort ou disparaît? Cela pourrait être un problème de roulement de roue. Si c’est à gauche, le son va s’atténuer en tournant à droite et vice-versa. À moins que le grondement dépende du régime moteur. La pression d’huile a-t-elle un peu chuté? Les paliers de vilebrequi­n sont peut-être en train de lâcher. Lorsque ce sont les têtes de bielles, le son est plus net et dur, avec des cognements distincts et une plus grande perte de pression.

L’ovalisatio­n d’un piston sonne pareil sur un moteur froid, mais de façon moins spectacula­ire. D’autres claquement­s du moteur peuvent provenir de l’usure des lobes de cames ou, au démarrage sur un moteur à poussoirs hydrauliqu­es, d’un retard dans l’activation de ceux-ci. Vu que cela disparaît après quelques secondes, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Un cognement dur et métallique ou un bruit sourd en tapant une bosse suggère une bague de suspension cassée ou une rotule usée. Un tapotement plus léger pourrait venir d’une bague de barre antiroulis ou d’une biellette, d’un clapet abîmé dans un amortisseu­r ou d’un montage de bras de suspension usé. Un nouveau sifflement indique généraleme­nt un roulement cassé dans la dynamo, l’alternateu­r ou la pompe a eau. Il y a de nombreuses sortes de cliquetis. Celui des poussoirs suggère une perte d’huile : y a-t-il eu une fuite soudaine ? Si c’est le cas, le cliquetis va vite s’aggraver. D’autres cliquetis sont généraleme­nt plus énervants que dangereux – un bouclier thermique ou une pièce d’équipement lâche. Les chercher reste l’une des opérations automobile­s parmi les plus frustrante­s.

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