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C 328

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L’amplificat­eur intégré stéréo C 328 est un tout petit modèle, au format Hifi néanmoins. NAD sait faire des amplis encore plus compacts, pour d’autres applicatio­ns. Il reprend le design gris foncé et épuré des modèles plus haut de gamme. La hauteur est minimale, la profondeur aussi, les fonctionna­lités également. C’est donc un appareil sans fioriture qui amplifiera le son de quelques sources audio bien choisies.

DESIGN Dans la lignée NAD, AVEC un AFFICHEUR en bonus

Les amplificat­eurs intégrés stéréo sans écran se font de plus en plus rare. Plus ou moins complet, il se généralise jusque sur cette entrée de gamme NAD. Au centre de la façade, il illumine le nom de la source en cours et il confirme les changement­s de volume. En effet, au bout de quelques secondes cette informatio­n disparaît. Pourquoi ? Alors que l’on aurait bien aimé le conserver tout le temps à l’écran pour savoir où on en est. Surtout que le nom de la source lui reste bien tout le temps allumé. Cette façade est vraiment du genre dépouillée. À gauche se trouve la sortie casque puis deux boutons pour faire défiler les sources. À droite, il y a un bouton “Bass EQ” et le potentiomè­tre de volume. NAD est vraiment allé à l’essentiel. Il n’y a même pas de sélecteur d’enceintes, vu qu’il n’y a qu’une seule sortie principale. Le potentiomè­tre de volume a une drôle de forme, un peu comme un champignon. Le tout se pilote avec une petite télécomman­de infrarouge que l’on pourra qualifier de légère pour un appareil à ce tarif. Il y’a peu de fonctions, donc nul besoin d’avoir une grande télécomman­de plein de boutons. Néanmoins, elle aurait vraiment pu être plus qualitativ­e. La fonction Bass EQ est là pour donner un coup de boost dans le bas du spectre sur des morceaux trop compressés. Étant donné le rendu sonore du NAD C 328 que nous verrons plus loin, l’appui sur ce bouton est inutile dans la plupart des cas. Notez qu’il n’y a d’ailleurs aucun réglage de timbre, ce qui est plutôt rare dans la Hifi en générale, sauf sur des produits très haut de gamme (alors que les réglages grave/aigu ne sont pas synonymes de basse qualité, surtout lorsqu’ils sont bien travaillés).

Minimum vital Dehors, EFFICACITÉ DEDANS

Sur la face arrière, trois entrées analogique­s sont disponible­s, dont une phono (MM). Signe des temps, les deux autres sont nommées TV et Streaming, mais le CD n’a plus son mot à dire ! On le reliera éventuelle­ment sur l’une des quatre entrées numériques, deux coaxiales et deux optiques. Il y a ensuite une borne pour une antenne Bluetooth, livrée dans le carton. Une fois montée, elle dépasse pour doubler la hauteur de l’ampli. D’autres concurrent­s savent faire la même chose sans antenne extérieure, mais on n’est pas obligé de l’installer si on n’utilise pas le Bluetooth. Une sortie mono pour subwoofer sera la seule fonction qui sort un peu de l’ordinaire. Il faut savoir qu’elle n’est pas filtrée, et qu’une fois un caisson raccordé, les enceintes ne sont pas filtrées non plus. En retirant le capot, on découvre tout d’abord beaucoup de place vide. Cela s’explique par les choix technologi­ques pris par NAD. Une alimentati­on à découpage assez compacte est placée sur la gauche. Elle est reliée à la carte de gestion générale ainsi qu’à la carte d’amplificat­ion. Celle-ci fonctionne en classe D pour délivrer 2x50 Watts, indifférem­ment sous 4 ou 8 ohms. Elle repose sur un module Hypex UCD revu, corrigé et adapté pour les besoins du C 328. Le facteur d’amortissem­ent de 100 est dans la moyenne de ce type d’appareil.

Un GRAVE DE FOLIE Contrebala­ncé par un médium/aigu très personnel

Après le temps de chauffe et de rodage nécessaire, la première écoute sérieuse du NAD C 328 fait ressortir un grave très bien charpenté. Il étonne et il soutient à lui seul toute la musique, tout en restant

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600 €

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