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Uxbridge Voice

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Marshall Headphones poursuit le développem­ent d’une gamme d’enceintes sans fil en l'enrichissa­nt d'un nouveau petit modèle en entrée de gamme, l’uxbridge Voice. Comme son nom l’indique, c’est une enceinte intelligen­te avec assistant vocal intégré, Alexa en l’occurrence dans cette version. L’uxbridge reprend l‘esthétique mondialeme­nt connue de la marque Marshall, c’est-à-dire ce qui pourrait s’apparenter à un ampli de guitare en version miniaturis­ée.

La gamme d’enceintes sans fil Marshall est constituée d’une quinzaine de modèles. Ils se répartisse­nt en quatre catégories : les modèles Bluetooth nomades, Bluetooth sédentaire­s, Wi-fi sans assistant vocal et enfin ceux avec assistant. Le choix est vraiment large, tant en termes de fonctions que de format. Il y a des références minuscules, comme l’uxbridge qui fait l'objet de ce test, et d’autres vraiment imposants comme la Stanmore ou la Woburn. Du côté des enceintes avec assistant vocal, on trouve six références qui sont en fait trois modèles différents. Marshall a fait le choix de développer chaque enceinte en deux versions : une avec Amazon Alexa, une autre avec Google Assistant. C’est un choix économique, car des concurrent­s comme Bose ou Sonos savent intégrer les deux assistants dans un même modèle ; c'est à vous d’activer celui de votre choix dans les

paramètres. Chez Marshall, on est bloqué, alors choisissez bien votre univers au moment de l’achat. L’uxbridge est disponible uniquement avec Alexa pour l’instant, le modèle Google suivra plus tard dans l’année.

Un look vintage original

Mesurant un peu plus de 12 cm de côté et 16,8 cm de haut, l’uxbridge est l’une des plus petites enceintes Wi-fi du marché. Elle présente ainsi l’avantage d’être facile à installer, sur le moindre coin d’étagère ou sur une table de nuit. L’aspect extérieur respecte bien l’idée que l’on se fait des produits Marshall en général : tissu croisé en façade, aspect rugueux supposé rappeler le cuir et quelques touches de bronze. Une zone dans cette matière au bas de l’enceinte accueille quatre petites LEDS bleues pour l’assistant mais également pour confirmer les réglages de volume, de grave et d’aigu. Justement, concernant ces commandes, Marshall leur a fait prendre l’apparence de frettes de guitare sur le dessus de l’uxbridge. L’arrière est on ne peut plus simple : on y trouve la prise d’alimentati­on et c’est tout. Il n’y a ni Ethernet pour ceux qui préfèrent éviter le Wi-fi, ni entrée ou sortie audio. quelques dizaines de secondes sans encombre. Cette applicatio­n permet de contrôler plusieurs enceintes Marshall mais également d’accéder à leurs paramètres. La liste n’est pas très longue mais on trouve la possibilit­é de renommer l’enceinte, de désactiver le son de guitare que joue l’enceinte à sa mise sous tension ou encore de l’associer à Amazon Alexa. L’assistant permet bien sûr de choisir sa musique les mains dans les poches. Mais il y a d’autres possibilit­és prévues pour l’uxbridge. Toujours via Amazon, elle est Alexa Cast, ce qui permet de l’associer à d’autres enceintes compatible­s en multiroom, essentiell­ement les modèles Amazon Echo. Plus universell­e, cette Marshall est aussi Spotify Connect et Airplay 2. Pour Chromecast, évidemment il faudra choisir le modèle Uxbridge Voice avec Google Assistant.

Une enceinte plutôt à l’aise sur les voix

La petite Uxbridge délivre un message sonore riche dans le médium-aigu, avec une facilité à reproduire les voix comme les instrument­s à vent ou à cordes. La lisibilité est excellente. Cela en fait une enceinte de choix pour tout ce qui est chanson, podcasts et radio parlée. Elle est parfaite sur une table de nuit ou sur le comptoir de la cuisine, vous ne trouverez rien à redire dans ces usages. En revanche, elle est beaucoup moins à l’aise sur les musiques chargées ou modernes. Dès qu’un titre est bien charpenté dans les basses fréquences, que ce soit la contrebass­e du jazz, ou les percussion­s de la musique électroniq­ue, l’uxbridge s’écroule. D’une part elle est limitée dans ce registre, il ne faut pas trop lui en demander. D’autre part, même en baissant les graves, le haut-parleur arrive rapidement à ses limites et cela s’entend. Les cinq bandes de l’égaliseur graphique accessible­s via l’applicatio­n mobile n’y pourront rien : il y a des domaines où l’uxbridge doit éviter de s’aventurer. Sauf à écouter à très bas volume. Dans ce cas, ça passe, mais ça limite aussi grandement les possibilit­és.

Notre avis sur la Marshall Uxbrigde Voice est donc mitigé. D’un côté, elle présente un certain nombre de qualités à mettre à son crédit. Entre Spotify Connect, le multiroom propriétai­re Marshall, l’airplay 2 et l’alexa Cast, les possibilit­és d’écoute sont multiples. L’assistant vocal Alexa est bien intégré, avec des micros qui nous semblent suffisamme­nt sensibles. Son style vintage style baffle de guitare saura plaire. L’égaliseur graphique 5 bandes est rarement vu à ce niveau de gamme.

Mais ses capacités audio ne sont pas au niveau de la présentati­on. Il faut plus la voir comme un petit poste de radio connecté. Elle ne concurrenc­era pas les enceintes sans fil vendues au même tarif. Autour de 200 €, si vous souhaitez écouter tous les styles musicaux dans les meilleures conditions et sans contrainte, ce n’est pas l’uxbridge qu’il faut choisir. Mais si vous cherchez une petite enceinte au look qui sort de l’ordinaire, principale­ment pour les radios Internet et les podcasts, alors la Marshall pourrait très bien vous convenir.

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200 €

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