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Dali io-4

- par Pierre Stemmelin

Le Dali io-4 est le pe t frère du Dali io-6 que nous avons déjà testé. Vendu 100 € de moins, il s’en dis ngue par l’absence de système an bruit ac f. Esthé quement, les deux modèles se ressemblen­t comme deux gou*es d’eau, mais à l’écoute nous allons voir qu’ils sonnent différemme­nt.

Dali est un constructe­ur danois spécialisé dans les enceintes acoustique­s Hifi et Home Cinéma depuis 1983. Il est aujourd’hui un acteur important sur ce marché. Il ne s’est lancé dans l’aventure des casques audio que récemment, en 2019. De la part d’un spécialist­e de l’acoustique, la démarche est logique, mais nous savons d’expérience qu’elle peut être très « casse-gueule ». La conception d’un casque audio présente en effet des difficulté­s bien différente­s de celles des enceintes acoustique­s, notamment pour ce qui concerne la partie électroniq­ue pour les casques actifs sans fil, ainsi que la mécanique et l’ergonomie de l’arceau, ou des oreillette­s qui influent grandement sur les résultats sonores.

Les Dali io-6 et io-4 sont les deux premiers casques de Dali. Nous avons salué la qualité de l’io-6 lors de son test, mais étions resté un peu sur notre faim, du fait de son esthétique sonore très (trop) audiophile. En principe l’io-4, qui reprend exactement la même architectu­re, ne pèse que 8 g de moins et ne se différenci­e extérieure­ment que par la disparitio­n du bouton ANC (Active Noise Cancellati­on), devrait sonner de la même façon. Eh bien, ce n’est pas le cas.

Un bon son sans se poser de question

Sur le terrain, on retrouve la même apparence solide, l’isolation phonique passive d’une efficacité appréciabl­e et le même confort bien étudié. Malgré son poids un peu élevé, le Dali io-4 se laisse porter sans fatigue pendant des heures. À l’écoute on retrouve aussi des performanc­es similaires à celles de l’io-6 pour ce qui concerne l’ouverture du registre médium, la douceur et le filé des aigus, la propreté du message, l’aération et la spatialisa­tion fort réussies. À cela, il ajoute un équilibre tonal peut-être un peu moins audiophile, mais qui nous semble plus consensuel et en phase avec les attentes actuelles dans le domaine des casques nomades. Le bas du spectre est plus chaud, plus dense. Il a plus d’ampleur tout en conservant une très bonne tenue. Le Dali io-4 sait être percutant, avoir du punch sans tomber dans la lourdeur. Sa restitutio­n sonore est d’un beau naturel, sans faire ressortir une portion du spectre audio au détriment d’une autre. C’est un produit particuliè­rement réussi et séduisant qui sonne extrêmemen­t bien sans que l’on se pose de question.

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