Dali io-4
Le Dali io-4 est le pe t frère du Dali io-6 que nous avons déjà testé. Vendu 100 € de moins, il s’en dis ngue par l’absence de système an bruit ac f. Esthé quement, les deux modèles se ressemblent comme deux gou*es d’eau, mais à l’écoute nous allons voir qu’ils sonnent différemment.
Dali est un constructeur danois spécialisé dans les enceintes acoustiques Hifi et Home Cinéma depuis 1983. Il est aujourd’hui un acteur important sur ce marché. Il ne s’est lancé dans l’aventure des casques audio que récemment, en 2019. De la part d’un spécialiste de l’acoustique, la démarche est logique, mais nous savons d’expérience qu’elle peut être très « casse-gueule ». La conception d’un casque audio présente en effet des difficultés bien différentes de celles des enceintes acoustiques, notamment pour ce qui concerne la partie électronique pour les casques actifs sans fil, ainsi que la mécanique et l’ergonomie de l’arceau, ou des oreillettes qui influent grandement sur les résultats sonores.
Les Dali io-6 et io-4 sont les deux premiers casques de Dali. Nous avons salué la qualité de l’io-6 lors de son test, mais étions resté un peu sur notre faim, du fait de son esthétique sonore très (trop) audiophile. En principe l’io-4, qui reprend exactement la même architecture, ne pèse que 8 g de moins et ne se différencie extérieurement que par la disparition du bouton ANC (Active Noise Cancellation), devrait sonner de la même façon. Eh bien, ce n’est pas le cas.
Un bon son sans se poser de question
Sur le terrain, on retrouve la même apparence solide, l’isolation phonique passive d’une efficacité appréciable et le même confort bien étudié. Malgré son poids un peu élevé, le Dali io-4 se laisse porter sans fatigue pendant des heures. À l’écoute on retrouve aussi des performances similaires à celles de l’io-6 pour ce qui concerne l’ouverture du registre médium, la douceur et le filé des aigus, la propreté du message, l’aération et la spatialisation fort réussies. À cela, il ajoute un équilibre tonal peut-être un peu moins audiophile, mais qui nous semble plus consensuel et en phase avec les attentes actuelles dans le domaine des casques nomades. Le bas du spectre est plus chaud, plus dense. Il a plus d’ampleur tout en conservant une très bonne tenue. Le Dali io-4 sait être percutant, avoir du punch sans tomber dans la lourdeur. Sa restitution sonore est d’un beau naturel, sans faire ressortir une portion du spectre audio au détriment d’une autre. C’est un produit particulièrement réussi et séduisant qui sonne extrêmement bien sans que l’on se pose de question.