“Se filmer tous les jours, ça a l’air bête, mais il y a beaucoup de travail derrière.”
MILABABYCHOU alias Roxane
« Lorsque je suis tombée enceinte, j’ai dû arrêter de travailler quasiment du jour au lendemain. Mixer dans une boîte de nuit avec un ventre rond ou avec un nouveau-né à la maison n’était vraiment pas envisageable ! Alors pour occuper mon temps, j’ai lancé un compte Instagram où je partageais ma vie de maman.
J’ai découvert des vidéos de mamans aux États-Unis…
et en Grande-Bretagne. Et j’ai décidé de lancer ma chaîne quand Mila a eu 6 mois. J’ai toujours aimé les challenges. Pour autant, je ne sais pas ce qui a fait le succès de la chaîne. Peut-être le grain de folie familial qui plaît aux internautes ? Je montre des recettes, des activités, je trouve toujours quelque chose à raconter. Et je reste vraie. Même si j’ai la tête en vrac au petit-déjeuner. Je n’accorde pas d’importance au regard des autres. En revanche, je n’expose pas ma fille lorsqu’elle est malade ou en pleine crise de larmes… Cette chaîne a vraiment été une belle occasion pour moi. Je devais de toute façon passer à autre chose. Même si mixer me manque de temps en temps et que ça reste mon métier. C’est assez idéal aujourd’hui, car j’ai du temps à consacrer à ma fille. D’ailleurs, elle est présente sur 70 % des vidéos. Alex travaille dans son bureau tandis que j’investis plutôt la salle à manger. Pour faire le montage, j’attends que Mila soit couchée ou je me lève avant elle le matin. J’ai pris une sorte de rythme. Alex me soutient, il m’a expliqué plein de choses sur la technique et me donne parfois un coup de main. Une agence gère pour moi les mails et les sollicitations des marques. Je déteste qu’on me mette dans la catégorie des “influenceurs”. Je n’influence personne. Je teste des produits, je donne un ressenti. Les gens restent libres d’en faire ce qu’ils veulent.
Pour les commentaires, j’essaye de tout lire et de répondre
Malheureusement, ce n’est pas toujours faisable ! Quand on reçoit des messages de remerciements, des “on t’aime”, c’est un tel plaisir et une telle reconnaissance ! Lors d’un meet-up, je me souviens de la surprise de ma mère en découvrant la foule venue nous rencontrer. Ça paraît incroyable et simple à faire. Mais en réalité, il faut être vraiment passionnée et motivée car ça prend beaucoup de temps et d’énergie. Un plein-temps, en fait ! »
“Avant d’être DJ, j’avais fait des études de décoratrice d’intérieur. Comme quoi rien n’est impossible…”