Bébé crise en public ?

« Ça me rappelle mon enfance… »

Les premières crises ont commencé un peu après ses 12 mois. Notre fils voulait manger seul et on a mis du temps à comprendre que c’était important pour lui. Depuis, quand il veut quelque chose et que je ne suis pas d’accord, la première pensée qui me traverse c’est de l’empathie. Je me souviens de la frustration et de la colère que je ressentais moi aussi… Je lui dis que je le comprends, mais que je ne peux pas accéder à sa demande. J’écoute sa crise. Dans ces moments, je ne ressens ni honte ni colère. Il doit en passer par là pour se calmer. » LAURENT, papa d’un enfant de 4 ans.

« Je veux partir loin, très loin ! »

La première chose qui me vient à l’esprit c’est “pourquoi ?”. C’est tellement ubuesque parfois ! Ils peuvent faire une colère car ils veulent jouer avec une crotte de chien, ou parce qu’on a mis de la mayonnaise dans leur sandwich, alors qu’ils n’en voulaient pas. Après, j’ai envie de fuir loin, très loin, les laisser en plan. Pour finir, soit j’emploie la manière forte, au risque de me prendre un coup, soit j’attends que la colère passe si je suis moi-même exténué. Comme un quart d’heure de colère équivaut (en dépense physique) à une heure de piscine, après ils sont calmes… et ça c’est très cool ! » ANTOINE, papa de deux enfants de 4 ans et demi et 2 ans.

« Je m’énerve moins en vacances. »

Tout dépend de mon état et du temps qu’on a quand survient la crise. Si je suis trop fatigué, je n’ai pas de patience : je me sens souvent agacé. Parfois, je repense à ces moments où j’étais tranquille, célibataire, et où je n’avais pas à vivre ce genre de scènes. Si c’est le matin et qu’on est speed pour aller à la crèche, je m’énerve plus vite aussi. En revanche, si on est vacances, je suis plus à l’écoute. Elle peut prendre le temps de mettre ses chaussures toute seule, ça lui apprend l’autonomie. » TANGUY, papa de deux enfants, de 2 ans et demi et 10 mois.