Envie d’un bébé ?
ON BOOSTE SA FERTILITÉ côté maman... et côté papa !
« Tout ce que nous mangeons influe sur la qualité de nos gamètes (ovules et les spermatozoïdes) », commente Maëla Le Borgne*. «Si bien des obstacles peuvent être à l’origine de l’infertilité, veiller au contenu de son assiette permet de favoriser la fécondation et de mettre davantage de chances de son côté », poursuit-elle. Six mois avant le début d’une grossesse, les parents (pas que la maman !) doivent réviser leurs repas.
Magnésium, fer, iode… à gogo !
« Une bonne alimentation au moment de la genèse des gamètes permet d’éviter les “erreurs d’ADN” qui prédisposent aux maladies à l’âge adulte. En veillant sur cet ADN, on peut influencer en bien la santé des enfants à naître. C’est l’épigénétique », développe la nutritionniste. Les aliments riches en : magnésium, vitamine B9, omégas 3, sélénium, vitamine C, fer et iode s’invitent donc aux menus des futurs parents. « Par exemple, midi et soir, vous pouvez consommer une assiette de légumes verts à feuilles (épinards, oseille, cresson, mâche, laitue) et des légumes secs (pois chiches, lentilles, haricots) au moins trois fois par semaine », conseille la diététicienne. Les petits poissons gras comme le maquereau, la sardine ou le hareng passent à table sur le même tempo que les légumes secs. Et les oeufs? «À déguster chaque matin au petit-déjeuner!», ajoute M. Le Borgne. «Exit les plats cuisinés ; pauvres en minéraux et nutriments, et les céréales raffinées (riz blanc, pâtes blanches, pain blanc) », ajoute l’experte. « Cap sur les aliments riches en iode (poissons et crustacés) qui assurent un fonctionnement thyroïdien optimal. Cela garantit la bonne croissance du futur bébé et la maturation de son système nerveux. » *Diététicienne-nutritionniste (maela-le-borgne-nutrition.fr)