Les 5 commandements pour s’affirmer enceinte
Inutile de se fâcher pour le faire : un ton calme et posé aura encore plus d’effet. En revanche, acceptez d’ores et déjà que vos prises de position risquent de contrarier vos interlocuteurs. On ne peut pas plaire à tout le monde, même enceinte.
1. Je refuse qu’on m’infantilise
Belle-mère qui veut garder la mainmise et nous dicte les achats du trousseau de maternité, médecin pressé qui n’explique pas ses gestes et nous met à mal à l’aise, collègue qui nous fait gentiment comprendre qu’on perd des neurones et qui frise avec le harcèlement: on dit non à ces tentatives d’infantilisation en affirmant ses positions, en demandant des explications, en posant des limites. Et cela vaut aussi pour le jour de l’accouchement! Élaborer à l’avance son projet de naissance permet de ne pas “subir” les automatismes d’un parcours de soins, mais bien de rester maître de la situation.
2. Je profite de la grossesse pour repenser mes priorités
La famille, la vie professionnelle, la société nous poussent inconsciemment à faire des choses qui parfois ne nous ressemblent pas. La maternité est un moment parfait pour reprendre les rênes de son existence. Peut-être avez-vous envie de voir plus souvent vos proches, ou moins ? Rêvez-vous de changer de région, de métier, de rythme ? De vous engager pour une cause? De vous mettre au bio? De vous lancer dans des cours de chant? Redonnez-vous la possibilité (folle) de renaître!
3. Je me réapproprie mon corps
Petits maux de la grossesse, examens et analyses en tout genre, silhouette différente: la maternité bouscule autant physiquement que psychiquement. Plutôt que d’assister à ces changements comme une spectatrice et risquer d’arriver déconnectée de soi-même et tendue le jour de l’accouchement, on se regarde, on se bichonne, on apprend à mieux se connaître! Le yoga et l’ostéopathie peuvent vous y aider. Mais aussi le shopping, la cuisine, et si on en a envie, les câlins !
4. ralentir J’accepte de
La grossesse fatigue énormément (au premier et au dernier trimestre surtout). Celles qui ont envie de carburer pendant neuf mois ont donc intérêt à ménager leur monture! Mieux vaut adapter ses horaires de travail tout de suite, savoir s’arrêter quelques jours lorsque la coupe est pleine (en cas de nausées très fortes ou de mal de dos par exemple), se coucher tôt tous les soirs, que devoir poser un congé maladie dès le cinquième mois de grossesse!
5. Je ne me compare pas aux autres femmes enceintes
Celles qui ont des maux/celles qui n’en ont pas, celles qui veulent travailler jusqu’au bout/celles qui ne veulent pas, celles qui souhaitent allaiter/ celles qui n’en ont pas envie, celles qui se voient reprendre le boulot tout de suite/celles qui posent un congé parental… Stop ! On arrête les prises de tête et les listes d’avantages et d’inconvénients. Chacune en fonction de son ressenti, de sa situation, prend ses décisions et s’organise en conséquence. Il n’y a pas une meilleure façon de devenir mère, ce qui explique l’impossibilité de se mettre d’accord sur toutes ces questions.