Parents

les J’ai couches testé… lavables

Elles font leur grand retour! Pour éviter les produits chimiques de certaines couches jetables, mais pas que. L’aspect économique joue aussi. Après des milliers de couches utilisées pour sa fille de 2 ans, Dorothée a tenté l’expérience!

- DOROTHÉE LOUESSARD

JOUR 1 On est samedi, je me lance!

Début de l’opération un samedi afin d’avoir mon petit cobaye sous les yeux pendant ce premier essai. Parmi les nombreuses marques et modèles de couches non-jetables existantes, j’ai d’abord sélectionn­é la “Bigger One Size”, grande soeur de la “Best Bottom” classique. Rigolote avec ses nombreux boutons-pressions, cette culotte imperméabl­e s’adapte à la croissance de l’enfant censé pouvoir la porter de ses 5 à ses 18 kg. Jusqu’à la propreté en somme. Parfaite donc pour ma Norah, qui du haut de ses 2 ans, en pèse déjà 14. D’ailleurs, elle a adopté illico l’imprimé “hérissons” que je lui ai choisi. Deux heures et un gros pipi plus tard, j’ai juste changé l’insert. Mais ma puce m’offre dans la foulée une selle généreuse et débordante. Je lutte contre le réflexe de balancer culotte et insert souillés à la poubelle et me dirige aux toilettes pour vider l’excès de selle avant de me lancer dans un prélavage (à la main !).

JOUR 2 Dimanche, ça continue !

Cette 2e journée se passe sans encombre, je commence à prendre le pli et Norah est fan de

à 40°et, “Elles se lavent en machine de sèche-linge !” pour certaines, pas

sa “culotte-risson”. Côté confort, le tissu de la culotte est tout doux et l’insert en éponge (bambou) n’irrite pas la peau. La veille, j’ai lancé une machine de linge clair (40°) contenant aussi la couche et les inserts préalablem­ent rincés, et tout est ressorti comme neuf. Seul bémol, ces inserts ne vont pas au sèche-linge et mettent du temps à sécher, ce qui implique d’en avoir un certain nombre.

JOUR 3 Une semaine de jetables bio

Comme dans la plupart des crèches municipale­s, dans celle de ma fille, les couches lavables ne sont pas autorisées. Je teste donc les biodégrada­bles Love and Green, le matin en semaine. Chaque soir, en sortant du bain, la Bigger One Size de Best Bottom reprend place sous le pyjama de Norah.

JOUR 8 La flemme du vendredi soir

Épuisée de ma semaine, je renonce à envelopper le popotin de ma fille dans une couche lavable: pas envie de me retrouver à prélaver une couche souillée en pleine soirée – et puis j’ai mon paquet de couches bio à écouler. Je les trouve d’ailleurs très bien: pas plus chères que les jetables classiques, elles sont parfaiteme­nt absorbante­s et n’irritent pas les fesses de Norah. D’ailleurs, pour me sentir “Bio-ptimale”, je les couple avec les lingettes Love & Green en fibres 100 % naturelles.

JOURS 9 ET 10 La “Hamac” hybride

Pour ce 2e week-end de test, changement de marque et de principe. Je teste un modèle de chez Hamac. Made in France, elle existe en plusieurs couleurs et motifs. Parmi eux, la T.Mac rose avec des baleines a beaucoup plu à ma Miss. Côté installati­on, on insère dans la couche-culotte la “nacelle” (détachable et lavable), puis l’absorbant et enfin, on peut y ajouter un voile de protection, jetable. Voile ô combien béni en cas de “cadeau surprise” car il suffit de l’envelopper et de le jeter. Dotée de scratchs, la couche s’attache comme une jetable et semble confortabl­e et respectueu­se de l’épiderme. En revanche, le pantalon de Norah s’est vite retrouvé mouillé, car j’ai zappé l’étape consistant à laver plusieurs fois les absorbants avant emploi pour les rendre plus étanches !

JOUR 11 À 16 Prélavage quotidien

Je reste fidèle à Hamac durant les autres soirs de la semaine et je suis satisfaite de constater que le pyjama est resté bien sec ! Un peu moins enchantée de la corvée de prélavage après chaque petite ou grosse commission, même si c’est assez rapide puisque l’on peut envoyer à la machine couche, nacelle et absorbants.

JOUR 17 Après-midi chez mamie

Retour à la “culotte-risson” Bigger One Size avant de partir chez mamie. Dans le sac à langer de Norah, je glisse les deux absorbants de rechange et aussi deux couches jetables au cas où. Évidemment, après le repas, j’ai dû aller faire ma petite lessive, ce qui n’a pas échappé à ma bellemère, surprise de me voir bouder les couches jetables considérée­s à son époque comme révolution­naires. Tout en installant un nouvel absorbant dans la couche de sa petite-fille, je lui explique que c’est plus contraigna­nt que les couches jetables, mais que les modèles actuels sont beaucoup plus faciles à mettre et à nettoyer.

JOUR 30 Verdict: un mix des deux!

Et puis, le fait que les couches en tissu ne soient pas autorisées dans ma crèche m’oblige à jongler! Donc, c’est décidé: j’opte pour un compromis écolo… et économique. Je vais utiliser les couches lavables le week-end. Le reste du temps, les couches biodégrada­bles constituen­t pour moi une alternativ­e tant pour le respect des fesses de mon bébé que pour l’environnem­ent.

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