Balance ton sapin !
N’en déplaise à Instagram et à ses photos d’arbres de Noël tous plus waouh les uns que les autres (trônant dans des intérieurs tous plus design, nickel et feng shui les uns que les autres…), non, mon sapin à moi n’est pas… assorti au canapé et aux rideaux du salon. Mais alors pas du tout ! D’ailleurs il n’est assorti à rien, pas même à lui-même. Et pour cause, il ne ressemble à rrrrien ! Eh oui, bienvenue dans la vraie vie !
Chaque année, on oublie. Chaque année, on se motive, on y croit : on achète des boules de Noël dans un beau camaïeu de teintes, dignes d’un magazine de déco. Et on compte bien laisser dans la boîte tous les Pères Noël et les boules rouges, jaunes et vertes des années précédentes. Sauf que non : en moins de temps qu’il n’en faut pour dire Joyeux
Noël, les lutins ont vidé tooouut le carton… Résultat, vous vous retrouvez avec une sorte de masse criarde, aveuglante et scintillante, dont on ne distingue même plus le vert des épines – c’était bien la peine de prendre un Nordmann ! –, avec 10 boules par branche (attention ça va tomb..), les guirlandes clignotantes toutes massées au même endroit, emmêlées dans The guirlande de loulou (un long fil de laine surmonté de gommettes multicolores et improbables – merci infiniment, la crèche, de contribuer à la décoration de mon sapin), des Playmobil pendus çà et là, et au final, un “Roi des forêêêêts” qui penche dangereusement d’un côté… Youpi ! Moralité : le super sapin, c’est comme pour les grasses mat : ce sera pour dans quoi, 10-15-20 ans ? En attendant, on lâche l’affaire… et on lance le #monaffreuxsapin, non ?