Parents

Toux, gastro, bronchioli­te…

Comme chaque hiver, les épidémies de grippe, gastro… sont au rendez-vous. Des gestes simples et des bons réflexes aident à passer au travers…

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12 façons de booster leur immunité et faire barrière aux microbes de l’hiver

1 On dort

C’est essentiel car « si le sommeil n’est pas optimal, ça se répercute sur l’état général de l’enfant, avec une baisse de son immunité », analyse le Dr Pfersdorff.

LE BON RÉFLEXE…

En instaurant des petits rituels (lumière douce, câlin, histoire), mais aussi en respectant la nature profonde de son enfant. Certains bons dormeurs adorent profiter un peu le soir de l’ambiance au salon, et on peut ne les coucher que vers 20h30. À l’inverse, si on a un lève-tôt invariable­ment bondissant à 6 heures du mat, on ne traîne pas trop pour le couvre-feu. On évite les activités excitantes en fin de journée (nager, courir…). « On privilégie une activité calme dans les 2 heures avant de dormir », conseille le pédiatre.

2 Des mains propres

LE geste barrière à lui apprendre : le lavage des mains. « Pour ne pas contaminer les autres enfants à la crèche ou à l’école ; et à la maison, par exemple, le bébé, ou encore sa mère si elle est enceinte, car l’enfant peut véhiculer le cytomégalo­virus (CMV), redoutable pour le foetus », alerte le pédiatre.

LE BON RÉFLEXE…

On n’hésite pas à montrer l’exemple: en rentrant à la maison, avant et après le passage aux toilettes, avant le repas. L’enfant, par mimétisme, va ainsi acquérir ce geste qui empêche les particules virales (grippe, rhume, bronchioli­te) de passer d’une personne à une autre, directemen­t ou via une surface (poignée de porte, biberon…).

3 On nettoie son nez, mais sans s’acharner !

Le Graal, c’est de lui apprendre, vers 2-3 ans, lorsqu’il en sera capable, à se moucher véritablem­ent. Mais avant ça, on doit ramer un peu pour maintenir le nez du bébé propre (donc empêcher qu’en cas de rhume les mucosités ne descendent vers les bronches) sans pour autant le traumatise­r. « Je reconnais tout de suite les bébés “attaqués” au mouchebébé. Ils ont un geste de défense pour cacher leur petit nez. C’est un orifice: il ne faut pas l’agresser », conseille le pédiatre.

LE BON RÉFLEXE…

On peut par exemple, en mettant bébé sur le côté, commencer par mettre 2 gouttes de sérum phy dans ses narines, en le prévenant qu’on va ensuite lui en injecter un peu plus. Ensuite, on le relève, on le penche en avant et on essuie

délicateme­nt.

4 On brosse ses quenottes

Une bonne hygiène dentaire ne protège pas seulement des caries. « Elle joue un rôle dans la diminution de la transmissi­on microbienn­e entre les enfants. Et aussi, pour notre enfant, limite le risque que certains streptocoq­ues, par exemple, ne se transforme­nt en angine », note le pédiatre.

LE BON RÉFLEXE…

On peut commencer à brosser gentiment les gencives vers 8-12 mois, lorsque la première dent pointe le bout de son nez.

5 Les yeux aussi, ça se nettoie !

Les personnels de crèche le savent : ils demandent aux parents de traiter leur petit dès qu’ils repèrent des yeux qui coulent et, au coin de l’oeil, un petit amas visqueux. Les conjonctiv­ites, la plupart du temps virales, sont très contagieus­es.

LE BON RÉFLEXE…

On les traite avec du sérum phy et parfois un nettoyant oculaire. Pour éviter une complicati­on, quand bébé a l’oeil qui coule, on le nettoie délicateme­nt au sérum physiologi­que. On peut aussi masser doucement avec la pulpe du doigt, entre le coin interne de l’oeil et le nez, pour déboucher le canal lacrymal.

6 La vitamine D, alliée de l’hiver

On connaît bien ces petites doses que les pédiatres donnent à notre enfant à l’entrée de l’hiver.

LE BON RÉFLEXE…

Outre le fait que la vitamine D permet aux os de bien se calcifier, elle stimule aussi les défenses immunitair­es de l’enfant, dont il aura bien besoin l’hiver pour lutter contre tous les virus, microbes, bactéries qu’il ne manquera pas de côtoyer à la crèche ou à l’école…

7 Bien boire pour bien se défendre

Une bonne hydratatio­n aussi favorise l’immunité de l’enfant. « S’il est en manque d’eau, la viscosité du sang est un peu plus grande et les cellules qui devront se mobiliser pour aller lutter contre une éventuelle petite infection, auront un peu plus de mal », fait remarquer le pédiatre.

LE BON RÉFLEXE…

De l’eau, bien sûr, mais aussi, pour bien armer son organisme contre les infections, du lait de croissance en relais de l’allaitemen­t ou du lait maternisé, entre 1 et 3 ans environ. « Le lait de croissance contient 20 à 30 fois plus de fer que le lait de vache, or le fer aide à lutter contre les infections ».

8 Des vaccins à jour

S’il n’y avait qu’un conseil à retenir, c’est bien celui-là ! Les pédiatres se réjouissen­t, d’ailleurs, de ce que les 11 vaccins obligatoir­es désormais simplifien­t les choses. La vaccinatio­n est aussi un geste de solidarité puisqu’elle permet d’éviter de transmettr­e le virus aux personnes qui ne peuvent pas être vaccinées.

LE BON RÉFLEXE…

« Avec le nouveau calendrier vaccinal, à 12 mois, l’enfant aura eu l’ensemble de ses vaccins. Le message est plus clair avec le caractère obligatoir­e, et j’ai l’impression que les parents s’inquiètent moins, vont moins chercher d’infos sur les réseaux, etc. », estime le Dr Pfersdorff.

9 Un peu d’homéo ou de gelée royale ?

Ce n’est pas une obligation, mais certains, pour donner un petit coup de pouce à l’immunité de leur enfant, utilisent, l’hiver, de la gelée royale ou de l’homéopathi­e.

LE BON RÉFLEXE…

« On adapte en fonction de chaque enfant, une dose chaque lundi par exemple, d’octobre à janvier. Il m’arrive de donner, par exemple, de l’Influenzin­um contre les rhinites à répétition, et de l’Oscilococc­inum en prévention des virus comme la grippe », note le pédiatre.

10 Aérer et assainir l’air de sa chambre

Si l’air est un peu sec, surtout en hiver lorsqu’on a des radiateurs électrique­s, on peut acheter, pour assainir l’air de sa chambre, un humidifica­teur.

LE BON RÉFLEXE…

« L’hydrométri­e idéale se situe vers 50-60 % d’humidité. On peut acheter, pour presque rien, un petit capteur pour contrôler ce taux. » Et surtout, hiver comme été, on aère bien la chambre : 10 minutes par jour pour diluer la concentrat­ion de virus en suspension. Et on essaie de s’arranger pour que Félix ou Tintin ne squatte pas sa chambre : les poils d’animaux étant un mets de choix pour les acariens !

11 On ferme les poubelles

Les mouchoirs usagés transporte­nt des sécrétions qui se propagent dans l’air lorsqu’on les frictionne, quand ils restent sur un coin de table ou tombent au sol.

LE BON RÉFLEXE…

On jette les mouchoirs dans une poubelle qui ferme pour que les virus restent confinés à l’intérieur.

12 On nettoie régulièrem­ent les surfaces à risque

Les virus hivernaux sont tenaces ! Celui de la grippe, pulvérisé lors des éternuemen­ts et des quintes de toux, est capable de rester virulent pendant 1 ou 2 jours sur les plans de travail, le bureau… Ceux de la gastro sont encore plus résistants. Le plus fréquent, le norovirus, peut survivre jusqu’à 7 jours sur les surfaces inertes.

LE BON RÉFLEXE…

On nettoie régulièrem­ent les poignées de portes, la table et le plan de travail avant de préparer le repas. Ainsi que la cuvette des toilettes et les lavabos avec de l’eau de Javel, si une personne est malade à la maison.

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Lui apprendre à se laver les mains…
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