Le do-it yourself
Produire son liniment, ses bee wraps, restaurer des objets, faire ses confitures… De plus en plus de Français mettent la main à la pâte. Souci d’économies ou besoin de gratification ?
Je couds, tu tricotes, elle jardine… Le “faire soi-même” signe un vrai retour en force. D’après l’étude de l’Observatoire des consommations émergentes, publiée au 1er trimestre 2018, 8 Français sur 10 pratiquent une activité de do-it-yourself (DIY). « Certains le font parce qu’ils sont insatisfaits de ce qu’ils trouvent sur le marché, d’autres parce qu’ils souhaitent échapper à la société de consommation ou se reconnecter avec le réel », constate Raphaële Vidaling (*).
De l’audace et du goût
Avec la déferlante des tutos sur Internet, pas besoin d’avoir suivi de longues études de chimie pour arriver à fabriquer ses produits d’entretien ou ses cosmétiques. Il suffit d’avoir un minimum d’audace et de goût pour l’expérience. « Cela ne marche pas forcément du premier coup, mais c’est en ratant qu’on apprend », insiste Raphaële Vidaling. Pour ne pas se dégoûter, mieux vaut toutefois commencer par des choses simples, à la hauteur de ses capacités, puis corser progressivement le niveau. « Faire soi-même n’est pas toujours rentable, tant au niveau du temps que de l’argent », reconnaît Raphaële Vidaling. Mais quelle satisfaction à l’arrivée de pouvoir dire « c’est moi qui l’ai fait ! »
(*) Auteure et directrice de la collection “Tout faire soi-même” (Tana éditions).