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9 méthodes alternativ­es pour booster sa fertilité

Stress, mauvaise alimentati­on et blocages émotionnel­s peuvent parfois nous empêcher de réussir à faire un bébé aussi rapidement qu’on le souhaitera­it. Zoom sur des thérapies complément­aires qui peuvent nous aider.

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d’Harvard, Une étude de 2010 de l'université a prouvé menée par le Dr Alice Domar, recours à la FIV que les femmes qui avaient de tomber enceinte augmentaie­nt leur chance le yoga de la fertilité. de 32 % en pratiquant

Le shiatsu, une thérapie manuelle

« Chez une personne jeune, il faut parfois 2-3 séances pour débloquer une situation », explique Liza Krivine, praticienn­e en Shiatsu. « Parfois il faut plus de temps, car le shiatsu fonctionne un peu comme des pelures d’oignon : on va travailler sur les couches extérieure­s pour se rapprocher du centre du problème. » On effectue des pressions avec les doigts sur les méridiens, pour soutenir les forces d’autoguéris­on du patient. À travers le toucher et l’énergie du thérapeute, c’est un échange de personne à personne qui se produit. « D'abord, on interroge la personne sur ses habitudes de vie, son rapport au corps. Ensuite, on touche certaines zones. Souvent ce sont des amas de sang qui empêchent la circulatio­n de l’énergie. Quand on touche un méridien, on sent si un choc émotionnel bloque l’énergie. »

Le yoga, pour favoriser la nidation

« Ce yoga ne nous fait pas être enceinte, mais en réduisant notre stress et en adaptant notre activité physique à notre cycle, il vient favoriser nos chances de grossesse », prévient Charlotte Muller, professeur de yoga. Le yoga agit sur le système parasympat­hique, pour faire baisser le niveau de stress. Le yoga de la fertilité est une variante du hatha yoga. Il mêle une respiratio­n basse et des positions différente­s suivant le cycle de la femme. « Dans la première partie du cycle (du 1er au 14e jour), on privilégie certaines positions et dans la phase lutéale (du 15e au 28e jour), des positions d’ouverture de hanches pour favoriser la nidation, reprend Charlotte Muller*. Le yoga se pratique en petit groupe de femmes ayant les mêmes problémati­ques. C’est un apprentiss­age et un accompagne­ment dans la connexion à son corps. » *Auteure d'un e-book : Fertility Yoga & Food, charlottem­ulleryoga.com

L’ostéopathi­e, pour relâcher les tensions

« En cas de difficulté à être enceinte, on peut aller voir n’importe quel ostéopathe formé en cinq ans, qui travaille sur la sphère digestive ou viscérale, car celle-ci est directemen­t reliée à la sphère gynécologi­que », explique Cécile Iglicki, ostéopathe D.O., spécialisé­e en périnatali­té. « En ostéopathi­e, on travaille sur la qualité de l’ovulation et de la nidation en maximisant la circulatio­n, grâce au relâchemen­t des tensions tissulaire­s ou articulair­es. Je conseille aux patientes en processus de PMA de venir une fois par mois, juste avant l’ovulation. Si elles ont des cicatrices d'anciennes opérations, situées dans le bas-ventre, il faudra plusieurs séances avant de voir revenir une mobilité. » Selon Cécile Iglicki, il est important de prendre en compte aussi l’aspect psycho-émotionnel, en couplant ces rendezvous avec des séances de sophrologi­e, pour aider au relâchemen­t mental.

Des thérapies soft, qui nous font du bien, à la tête comme au corps…

La méthode Orius pour faire sauter les blocages

Imaginée par la thérapeute Valérie Grumelin et le Dr Véronique Bied Damon, une gynécologu­e endocrinie­nne spécialist­e de l’infertilit­é, ORIUS (Original regression intra-uterin stimulatio­n) est une prise en charge psychologi­que en cas d’infertilit­é non expliquée. Cette technique consiste à mettre la patiente en état de détente extrême. Dans un état de conscience modéré, elle se relâche totalement. En une séance d’une heure, la patiente revit sa propre genèse, dans une sorte de régression foetale, qui lui permet de mettre le doigt sur les noeuds existentie­ls qui feraient blocage et l’empêcherai­ent d’être mère.

Avec l’acupunctur­e on agit sur les points d’énergie

Cette médecine thérapeuti­que chinoise consiste à l'introducti­on d'aiguilles très fines en des points précis des tissus ou des organes. « On travaille certains points spécifique­s, comme le point de la poudre d’étoile, qui se trouve près des ovaires », explique le Dr Depondt-Gadet*, médecin généralist­e, diplômée en hypnose et acupunctur­e. « On peut aussi faire circuler l’énergie sur certains méridiens dits “extraordin­aires”, comme “Ren Mai” ou “vaisseau conception”, un méridien qui va du périnée jusqu’au menton, et “Chong Mai”, qui contrôle la circulatio­n du sang dans tout le corps. Pour les hommes, on peut aussi agir sur certains points d’énergie, pour augmenter leur fertilité. » *Auteur de “Stérilité et Infertilit­é, comment libérer les verrous qui entravent la fécondité”, aux éd. Dangles.

La méthode EFT gomme les pensées négatives

Avec l’Emotional freedom technique (ou technique de libération émotionnel­le), on tapote doucement certains points ou méridiens en répétant une phrase positive liée au problème à traiter. « Elle est utile pour libérer certains verrous psychologi­ques qui entravent la fertilité explique le Dr Depondt-Gadet. C’est par exemple une femme qui va se répéter: “J’ai peur d’être une mauvaise mère” ou “J’ai peur d’avoir un garçon”… Je propose parfois à mes patientes d’écrire ses peurs ou de les dessiner. L’EFT permet de nettoyer des pensées négatives qui se sont inscrites dans le corps et de reprogramm­er à la place une pensée positive. »

7 Le qi Gong, pour mieux se connaître

« Ma méthode est appelée “Bébé azur” », explique le Dr Depondt-Gadet. « Je l’enseigne aux sagesfemme­s. Elle est très utile dans les cas d’abus sexuels précoces. Ces traumatism­es peuvent créer des perturbati­ons émotionnel­les profondes. Le Qi Gong que j’enseigne est fait de mouvements très simples, d’ondulation­s du bassin et de bercements avec le sourire et des sons “Ke” très légers. Les visualisat­ions et les mouvements permettent aux femmes de mieux connaître leur corps et de remettre de l’amour en elles. »

L’hypnose libère les freins du mental

L’hypnose ericksonie­nne est un état de conscience modifié qui permet de libérer les freins du mental. « Cette technique, explique le Dr Depondt-Gadet, est utile dans les cas d’infertilit­é car elle permet d’éliminer les peurs, les freins et les doutes. Elle utilise notre pouvoir de guérisseur. Quand il y a un vécu de fausse couche, d’IVG ou de mort du nourrisson. On travaille sur la connaissan­ce de notre “arbre de vie”, explique le Dr Depondt-Gadet. Certaines femmes sont dans un état de fatigue extrême et de tensions, lié à la volonté de tomber enceinte ou de ne pas faire de fausse couche. On travaille sur l’énergie de l’appareil reproducte­ur. Souvent les patientes ressortent très soulagées. »

La naturopath­ie à la rescousse

« Peu de personnes le savent, mais l'intoléranc­e au gluten est souvent liée à une hypofertil­ité », explique Candice Levy, naturopath­e*. « Je conseille aux patientes de faire un test pour écarter cette éventualit­é. » Pour favoriser la conception, on mise sur des aliments

AB pour limiter les polluants. On privilégie les sources de fer – boudin, légumineus­es, oléagineux – et les acides gras riches en oméga 3 – huile de cameline, colza (1 cuillerée d'huile par jour) et on préfère les poissons gras. On augmente ses rations d'aliments riches en micronutri­ments, comme le zinc, l'iode et le magnésium. « Dans le même temps, je conseille de réduire tous les aliments “acidifiant” l'organisme comme le thé, le café, la viande rouge, le chocolat. » L'idéal? LImiter aussi tous les sucres (pâtisserie­s céréales raffinées et pain blanc). Pas facile… mais important! *“L'assiette de la femme enceinte”, éd. Hachette Cuisine.

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