La tendance…
Contraception naturelle
Depuis l’invention de la pilule en 1956, on pouvait les croire un peu “has been”. Les méthodes de contraception naturelles, encore minoritaires, reviennent en force ! La plus en vogue (et la plus fiable) ? La symptothermie, qui combine l’observation de la courbe de température, de l’ouverture du col et de la glaire vaginale, très filante à l’approche de l’ovulation. « Une alternative très intéressante mais qui demande un vrai apprentissage et une excellente connaissance de soi », assure le Dr Chantal Tisseau, gynécologue à Poitiers.
Beaucoup préfèrent… le préservatif masculin !
Par souci de simplicité, certaines femmes lui préfèrent donc le préservatif masculin – qui a l’inconvénient de ne pas être remboursé et de causer 1 à 2 % des grossesses dans les conditions optimales d’utilisation – ou le diaphragme, un petit dôme en silicone qui se glisse dans le vagin à l’aide d’un gel et qui, lorsqu’il est bien utilisé, a un taux d’efficacité de 94 %. D’autres couples pratiquent le coït interrompu ou l’abstinence périodique pendant les jours fertiles qui précèdent et suivent l’ovulation. Le hic ? « Beaucoup de femmes comptent sur les applis sur smartphone pour les aider à calculer leur période d’ovulation », constate le Dr Tisseau.
« Sauf que les cycles peuvent évoluer au fil du temps. » Pour éviter tout risque de grossesse, mieux vaut donc protéger les rapports dès la fin des règles.