Il a du psoriasis

À force de porter des couches, ses petites fesses ont développé un psoriasis des langes. On se rassure, ça devrait changer dès qu’il aura acquis la propreté. Oui, mais en attendant ?

On élimine des causes simples

On procède par élimination avant de s’inquiéter. On vérifie d’abord que l’enfant n’a pas mal au pied, au genou, à la jambe… et que ses chaussures sont adaptées à sa taille et à son âge. On peut ensuite se demander s’il n’est tout simplement pas un peu maladroit. « De légers troubles de l’acquisition et de la coordination motrice générale ou plus fine, comme la dyspraxie, peuvent entraîner ces culbutes. Ces enfants un peu gauches ont des difficultés pour organiser leurs mouvements ; ce sont eux qui ont, par exemple, plus de mal à boutonner leur manteau, à tenir un crayon. Une anomalie visuelle (myopie, astigmatie) peut aussi facilement passer inaperçue chez l’enfant et donner lieu à une marche

avec des chutes », explique le Dr Hubinois.

À chaque cas, une solution

Apprendre à marcher, c’est aussi apprendre à tomber. S’il est frondeur et n’a pas encore le réflexe de mettre les mains en avant pour amortir la chute, on lui montre comment faire et on l’incite à regarder où il met les pieds ! « On veille également à chausser son enfant de souliers maintenant bien l’arrière du pied, en évitant les claquettes en été ! », conseille le médecin. Et on consulte le pédiatre, surtout si les troubles persistent au fil des mois ou viennent d’apparaître sans raison. Un examen clinique complet (statique, motricité, force musculaire, réflexes, et vue à faire contrôler si besoin par un ophtalmologue) sera réalisé. Si nécessaire, le pédiatre orientera vers un neuropédiatre.

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Comment réagir ?

Elle tente de nous embrasser sur la bouche ? On lui explique que ces bisous-là sont réservés aux couples d’amoureux.

Le but : “désamourer” l’affaire ! Quant au papa, « il ne doit pas se morfondre, sa fille ne l’aime pas moins », rassure le Dr Clerget. Elle préfère quand c’est maman qui lit l’histoire ? Peut-être qu’on s’en charge mieux que lui… Tout comme papa est plus doué pour pousser la chansonnette. À lui de trouver des moments pour entretenir le lien. Et puis, rien ne nous empêche de dire : « Là, c’est papa ou rien ! ». Voire de lire l’histoire ensemble en expliquant, si elle rechigne, qu’on a envie, nous, d’avoir notre mari à nos côtés… puis peu à peu on le laisse prendre le relais.

l*Stéphane Clerget est auteur de plusieurs ouvrages dont “Nos enfants aussi ont un sexe, comment devient-on fille ou garçon ?” (Ed. Robert Laffont).