Grâce à son intelligence logico-spatiale
Ainsi, il classe d’emblée son entourage en deux ensembles : le vivant (animé) et le non-vivant (inanimé). Au sein du vivant, il distingue deux sous-ensembles : l’humain et le non-humain. Ensuite, ce sont les expériences vécues qui vont peu à peu lui permettre d’organiser ses savoirs de façon de plus en plus complexe, de mettre en oeuvre ses formidables capacités et de savoir les utiliser à bon escient… pour réaliser des classements selon des catégories de plus en plus complexes.
On assure d’abord au bébé un climat de sécurité affective : c’est vital pour lui permettre de faire ses premiers apprentissages. On ne le laisse pas pleurer, ni attendre lorsqu’il a faim.
Si on prépare un biberon, on lui parle depuis la cuisine pour qu’il entende qu’on est là, tout près, et qu’on s’occupe de lui. Ensuite, on le laisse au maximum libre de ses mouvements sur un plan horizontal (au sol) qu’on a sécurisé, afin de lui permettre toutes les expériences corporelles possibles, sans l’interrompre dans sa recherche de stratégies motrices, et on le laisse trouver ses propres solutions.
Une fois qu’il a acquis la permanence
On peut l’illustrer par nos premiers jeux de “coucou”, en alternant visage caché/visage visible, avec le support du sourire et d’une parole ludique, presque chantante, qui lui permettront ainsi d’entrer dans le jeu en toute confiance.