Il acquiert la notion d’inhibition
Ses facultés de raisonnement s’affinent, via le développement de son intelligence dite opératoire, il peut désormais aborder des opérations de mathématique ou de logique sans avoir besoin du soutien de la manipulation. Dans sa façon d’organiser le monde en catégories, il aborde des concepts de plus en plus abstraits. À 5 ans, il trouvait la ressemblance entre du jus de pomme et du coca. À 10 ans, il peut trouver les similitudes entre la punition et la récompense. Mais pour mener à bien certaines opérations mentales, l’enfant doit être capable d’inhiber, c’est-à-dire d’occulter la réponse dictée par sa perception immédiate, qui semble évidente mais peut conduire à une erreur. C’est une notion-clé qui ouvre à de nouveaux apprentissages.