Grâce à son intelligence émotionnelle
le concept d’intelligence émotionnelle recouvre la capacité à identifier, comprendre et maîtriser ses propres émotions, mais aussi à comprendre celles des autres. Les spécialistes sont unanimes : cette
“intelligence du coeur” que l’on évalue d’après un score appelé QE – quotient émotionnel – joue un rôle primordial, bien plus important que les capacités cognitives mesurées par le QI, pour l’accès au bonheur et à une vie épanouie.
On ne dissimule pas notre chagrin ou inquiétude derrière un sourire de façade. Cette discordance ne ferait qu’augmenter l’état de confusion de l’enfant. Au contraire, on met des mots sur ce qu’on ressent: « Je me sens triste/Je suis en colère aujourd’hui, mais ne t’inquiète pas, ce n’est pas contre toi. »
De même, quand on tente d’interpréter ses pleurs, on n’oublie pas qu’il s’agit d’hypothèses, donc on reste prudents dans notre formulation : « Il me semble que tu te sens seul », « Je crois que tu as envie d’un câlin », « On dirait que tu veux ton biberon », etc. On évite de lui asséner ça comme une vérité absolue, car il arrive qu’on se trompe !