Il pose des frontières aux émotions d’autrui
On parle d’“empathie cognitive”. Vers 5 ans, l’empathie naturelle que ressent l’enfant se clarifie : il se met au diapason de son ami pour ressentir ce que l’autre ressent, en gardant conscience que ces émotions sont l’écho du vécu d’un autre, mais elles ne lui appartiennent pas. Ainsi, il peut être en empathie avec quelqu’un sans être envahi ni débordé par un ressenti émotionnel externe. C’est là la véritable empathie, car en gardant du recul, l’enfant est en mesure de soutenir et d’aider son camarade plus efficacement.