Parents

Comme je suis passée d’un coup d’adolescent­e à maman, j’ai eu du mal à investir ces week-ends de vide

- PROPOS RECUEILLIS PAR ESTELLE CINTAS

Je n’arrivais pas à vivre juste pour moi. J’en ai profité pour écrire un livre sur ma vie de maman solo*. Petit à petit, notre vie s’est structurée. Quand il a commencé l’école, je le réveillais à 5h45 pour aller chez une assistante maternelle, avant que je ne démarre mon travail à 7 heures. Je le récupérais à 20 heures. Quand il a eu 6 ans, j’ai eu peur de perdre l’aide de la CAF : comment le faire garder en dehors de l’école sans y faire passer tout mon salaire? Mon patron a été compréhens­if : je ne fais plus ni ouverture ni fermeture du food truck. Au quotidien, ce n’est pas facile d’avoir tout à gérer, de ne pouvoir s’appuyer sur personne pour toutes les tâches, de ne pas pouvoir souffler. Le côté positif, c’est qu’avec Léandro, nous avons une relation très complice et très fusionnell­e. Je le trouve mature pour son âge. Il sait que tout ce que je fais, c’est aussi pour lui. Il me facilite le quotidien: si je dois faire le ménage et la vaisselle avant de sortir, il se met spontanéme­nt à m’aider sans que je lui demande. Sa devise ? « A deux, on est plus fort.

l*“Il était une fois une maman” autoéditio­n sur Amazon

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