Comme je suis passée d’un coup d’adolescente à maman, j’ai eu du mal à investir ces week-ends de vide
Je n’arrivais pas à vivre juste pour moi. J’en ai profité pour écrire un livre sur ma vie de maman solo*. Petit à petit, notre vie s’est structurée. Quand il a commencé l’école, je le réveillais à 5h45 pour aller chez une assistante maternelle, avant que je ne démarre mon travail à 7 heures. Je le récupérais à 20 heures. Quand il a eu 6 ans, j’ai eu peur de perdre l’aide de la CAF : comment le faire garder en dehors de l’école sans y faire passer tout mon salaire? Mon patron a été compréhensif : je ne fais plus ni ouverture ni fermeture du food truck. Au quotidien, ce n’est pas facile d’avoir tout à gérer, de ne pouvoir s’appuyer sur personne pour toutes les tâches, de ne pas pouvoir souffler. Le côté positif, c’est qu’avec Léandro, nous avons une relation très complice et très fusionnelle. Je le trouve mature pour son âge. Il sait que tout ce que je fais, c’est aussi pour lui. Il me facilite le quotidien: si je dois faire le ménage et la vaisselle avant de sortir, il se met spontanément à m’aider sans que je lui demande. Sa devise ? « A deux, on est plus fort.
l*“Il était une fois une maman” autoédition sur Amazon