On ne le laisse pas pleurer…
Ses premiers mois, s’il pleure, c’est qu’il a besoin (hormis la faim, la douleur, l’inconfort) de proximité physique, qu’on le prenne simplement dans les bras. Il est totalement dépendant de la disponibilité de sa “figure d’attachement” (parent, nounou, puéricultrice…) et incapable de comprendre pourquoi on ne répond pas à ses appels. Le laisser pleurer le met donc en grande insécurité émotionnelle, voire en panique. En revanche, une réponse immédiate à ses besoins, émotionnel ou physique, a l’art de le calmer. Mais il peut mettre quelques minutes à s’apaiser, parfois plus longtemps.
Il est important de persévérer dans cette attitude de réconfort. Cette sécurité lui permet de retrouver un équilibre émotionnel et d’intégrer peu à peu qu’il peut compter sur ceux qui s’occupent de lui, qu’il n’est pas seul et abandonné.