Les petits Français sont submergés de devoirs
« Il a encore des devoirs? », ma mère, qui était pourtant institutrice, n’en revient pas quand elle voit mon fils aîné. Elle me dit qu’il travaille trop mais, paradoxalement, qu’on est toujours en vacances. Au Québec, la scolarité n’a rien à voir avec la France. Je trouve aussi les petits Français submergés de devoirs ce qui n’existe pas chez nous. Le système n’est pas aussi lourd qu’ici. On propose beaucoup d’apprentissages à travers le jeu, d’activités sportives, et on s’adapte si l’enfant n’est pas très scolaire. L’école finit tôt et l’enfant peut profiter de son après-midi et de ses parents car les Québécois rentrent relativement tôt aussi. Par comparaison, le journal télévisé est à 18 h, on dîne dans la foulée et on se couche de bonne heure. Quand je vois Étienne réviser ses contrôles à 22 h passées, je me dis que la journée est interminable pour lui.