« On a changé nos habitudes pour être plus écolo en famille. »
Ils ont troqué les packs de yaourts pour une yaourtière, abandonné les couches jetables pour des lavables, introduit un lombricomposteur dans leur cuisine… Trois parents témoignent du virage vert qu’ils ont entrepris pour réduire l’impact environnemental de leur famille.
« On achète en vrac et on a installé un lombricomposteur! »
« Il y a deux ans, j’ai radicalement changé ma façon de consommer suite à l’ouverture d’un magasin de vrac en face de mon bureau. Depuis, je fais des courses au jour le jour. J’ai sympathisé avec la vendeuse qui donne de super conseils, donc c’est plus sympa qu’une virée au supermarché et pas plus chronophage. À la maison, les enfants sont parfois frustrés de ne pas avoir tel bonbon ou gâteau suremballés. On essaie de trouver des compromis, faire des gâteaux qu’ils aiment bien ou les acheter en vrac plutôt que d’imposer un fruit. Question tri, c’est devenu plus ludique depuis l’arrivée de notre lombricomposteur: les enfants sont fans des vers et adorent leur donner à manger! »
« On limite tout ce qui est neuf! »
« À la maison, on essaie globalement de miser sur tout ce qui est réutilisable, de limiter le neuf. Ça va des cotons lavables pour le change aux gourdes réutilisables pour la compote, de la yaourtière à l’usage récurrent de Vinted pour les vêtements et chaussures. On privilégie aussi les jouets d’occasion en recyclant ceux de mes neveux et nièces. Mais on ne peut pas lutter contre le neuf, ces fameux “vrais cadeaux”! On a la chance d’avoir un jardin, avec un potager et des arbres fruitiers. Nous ne sommes pas autosuffisants, mais c’est un vrai plus. Mon conjoint est partisan de ne pas trop se compliquer la vie. Les couches lavables ont donc été exclues: pas question de porter seule cette charge écolo! »
« Je suis passée aux couches lavables pour mon deuxième enfant »
« Je me considère en transition écologique parce que ça prend du temps de modifier ses habitudes. Je n’ai intégré les couches lavables qu’avec l’arrivée de mon deuxième enfant. J’ai d’abord testé différents modèles via un service de location, qui proposait même de les laver chaque semaine. Certes, ça représente une charge mentale supplémentaire et une machine de plus par semaine. Mais c’est aussi moins de poubelles à descendre et, pour moi, c’est vraiment le levier sur lequel je peux avoir un impact, en tant que parent. Pour le reste, on mise sur la seconde main, le vrac et les déplacements à pied, à vélo, avec les enfants dans la remorque et, de temps en temps, on loue une voiture partagée. »