Frein de langue : Et si on opérait trop ?
« Ça concerne 4 à 5 % des bébés. Pourtant, on assiste depuis quelques années à un surdiagnostic d’anomalies de frein de langue. C’est une aberration », estime le Dr Gremmo-Féger. La pédiatre ne cache pas son agacement face à cette “épidémie” d’opérations inutiles. Comment alors expliquer l’augmentation des diagnostics de frein trop courts observée par des pros de la périnatalité ? Ces incisions semblent être devenues une réponse aussi rapide que mécanique à des difficultés, diverses, liées à l’allaitement.