On lui transmet un vocabulaire riche
Qu’il s’agisse des nôtres ou de celles de notre enfant, qu’elles soient agréables ou pas, les émotions doivent avoir leur espace naturel dans notre discours quotidien. En commentant notre humeur du jour – pas seulement notre mauvaise humeur ! –, en invitant l’enfant à dire comment il se sent, on lui enseigne un vocabulaire émotionnel précieux, qui s’enrichit et s’affine au gré de ses progrès dans le langage. Il s’exerce ainsi à être naturellement attentif à ce qu’il ressent.
Au gré des discussions, il se familiarise avec le lexique des émotions, abstrait et subtil. Il apprend à les nommer avec justesse et précision, pour ensuite se questionner sur leur origine, leur message, le comportement qu’elles déclenchent. Il construit brique par brique son intelligence émotionnelle.