Billet d’humeur Katrin Acou-Bouaziz
en permanence (pour rien)
Les 5 trucs qui agitent notre charge mentale en permanence
On aimerait l’alléger cette charge mentale de mère de famille qui empoisonne notre sommeil et le reste. Alors, on liste les pensées envahissantes une bonne fois pour toutes et on trouve des solutions pour s’en débarasser.. Il faut lancer une machine…
À coup sûr oui, il y a toujours du linge sale dans les paniers. Il revient chaque jour comme la poussière sur les meubles et nous empêche de nous concentrer en réunion. Inutile pourtant d’y penser tout le temps. La solution: choisir une fréquence de lancement des machines et répartir la tâche avec son conjoint (et ses ados s’il y en a).
Celui-ci lance, étend et plie bien entendu.
Qu’est-ce qu’on va manger ce soir ?
À force de l’entendre celle-là, on a envie de répondre « des algues et des croquettes pour chien », mais avant d’en arriver à ce point d’exaspération, il y a plus simple.
La solution: un tableau (à la main ou sur ordi) où l’on liste tous ensemble des idées de repas aimés. Ce qui aide aussi à faire des courses efficaces. Ensuite, lorsque l’heure de la question fatidique arrive, celui qui cuisine ce soir pioche dans le tableau en fonction de l’envie et des réserves du moment.
On a besoin de dormir
La quantité de sommeil perdue depuis l’arrivée d’un enfant empêche à elle seule de dormir.
En réalité, rien ne sert de calculer et recalculer le manque à gagner, on ne récupère pas les heures de repos perdues à bercer, biberonner, câliner.
La solution: dormir quand on peut. C’est-à-dire quand les enfants dorment ou quand ils sont calmes (une petite sieste dans le salon même en demi-sommeil donne un petit coup de fouet). Et prévoir un week-end sans enfants une fois par trimestre pour buller vraiment ! Sans compter les activités qui défatiguent l’air de rien: faire du sport, prendre un bain, regarder un film.
Il y a des tonnes de ménage à faire
Oui, c’est comme les machines, le ménage est un éternel recommencement. Pas la peine de plonger dans l’angoisse pour une tâche si banale et si peu intéressante.
La solution : placer des tâches (réparties avec son conjoint) dans un agenda partagé pour ne pas avoir y penser (et le rappeler à l’autre ) tout le temps. Et être relax avec soi-même, on nettoiera les plinthes quand les enfants auront quitté le nid. Pour ceux qui peinent à lâcher, une aide extérieure pour certaines tâches chronophages (vitres, lavage de voiture) peut être bienvenue. Mais l’idéal reste de se détendre. Mieux vaut sortir le soir avec une robe froissée que repasser devant la télé…
On ne fait plus rien depuis qu’on a des enfants !
Aller au ciné, voir une expo, manger au restau avec des amis, partir en week-end, lire un roman, on se dit tout le temps qu’on aimerait bien, mais impossible de caler ça entre le boulot et les enfants.
La solution : le caler quand même car c’est prouvé, plus on en fait plus on fait! Ce qui semble impossible ne l’est en fait pas si c’est organisé à l’avance. Alors on trouve des personnes qui aiment garder nos enfants (amis, voisins, grands-parents), on prévoit des moments à objectifs doubles (exemple: weekend dans un lieu qu’on veut visiter et qui propose des activités enfants sans nous) et surtout on fait ce dont on a envie sans son conjoint(e)! Le meilleur moyen de ne pas s’ennuyer dans son couple c’est encore d’avoir des choses à raconter à l’autre parce qu’on vit encore sans lui/elle… (A méditer sans que ça devienne une charge mentale supplémentaire.)