On adopte le “Team parenting”
Michaeleen Doucleff a inventé cet acronyme qui résume les éléments communs de l’éducation qu’elle a découverts en parcourant le monde avec sa fille. Le “T” pour “tendre camaraderie” (Togetherness) : « Les enfants sont faits pour être avec d’autres personnes. Ils veulent coopérer, aider, et ressentent de l’anxiété lorsqu’ils sont séparés », dit-elle. Le “E” pour “encouragement” (Encouragement) : on encourage les enfants plutôt que de les forcer. Le “A” pour “autonomie” (Autonomy) et donner à son enfant les moyens de choisir. « En Occident, on dirige nos enfants comme un patron d’entreprise, en leur demandant des choses sans arrêt. Laissons-les prendre des initiatives ! » Le “M” pour “minimum d’ingérence” (Minimal interference) : on leur parle moins et on reste calme pour leur montrer l’exemple. Résultat : « Moins de conflits, plus de coopération et le sentiment pour l’enfant d’appartenir à un groupe. »
Moins de jouets et de stimulation
CE QUE FONT LES MAYAS
« Chez les Mayas, pas de jouets, les enfants s’amusent avec ce qu’ils trouvent dans leur environnement. Je pense que les enfants n’ont pas besoin de jouets.
À la maison, nous n’en avons quasiment plus ! », indique Michaeleen Doucleff.
COMMENT FAIRE À LA MAISON On laisse les enfants s’occuper par eux-mêmes. L’ennui, c’est bon pour la santé ! « J’ai fait une sieste l’autre dimanche et, pendant ce temps-là, je n’ai rien proposé à Rosy, elle a fait sa vie. Elle a joué avec le chien, elle a lu, elle s’amuse seule et prend des initiatives », ajoute l’autrice. On stimule moins les enfants, et on les laisse apprendre à se divertir seuls, pour qu’ils puissent prendre leurs propres décisions.