Une mécanique bien rodée
Manger provoque des émotions
Le plaisir de manger à sa faim, l’éveil sensoriel à de nouvelles
« saveurs et à des textures inconnues, la curiosité face à des associations sucrées-salées, le dégoût de certains aliments, la frustration de ne pas manger ce que l’on souhaiterait avoir dans son assiette… la nourriture provoque des émotions », affirme Pauline Fernandez, diététicienne-nutritionniste. Et, inversement, nos états émotionnels, comme ceux de nos enfants, peuvent avoir un impact sur notre façon de nous alimenter. « Certaines personnes, lorsqu’elles sont tristes ou anxieuses, vont se tourner vers des aliments à haute densité calorique, c’est-à-dire très gras ou très sucrés, ou des aliments “doudou” qui évoquent leurs souvenirs d’enfance et leur procurent un plaisir immédiat car ils stimulent la production d’hormones comme la dopamine ou les endorphines. De même, lorsqu’on est tourmenté,
il arrive que l’on manque d’appétit », explique Pauline Fernandez.