Ils se tournent vers du plus calorique
Leur faible densité énergétique peut être aussi une piste, l’enfant se tournant à cet âge vers des aliments plus caloriques. Les ergothérapeutes expliquent, quant à eux, ce rejet, par l’idée que la découverte des légumes, aux goûts, aux textures multiples, selon qu’ils soient crus ou cuits, et aux couleurs variées, demande du temps. Un temps précieux dont l’enfant va avoir besoin pour regarder, toucher, sentir, goûter, recracher, regoûter, et finalement accepter ces végétaux. Enfin, il faut souligner que dans notre société, les légumes sont valorisés pour leurs atouts santé. Et de cela, découlent de fortes attentes sur leur consommation. Ce qui peut provoquer de la méfiance et donc un rejet chez l’enfant », explique Alice Rode. La néophobie alimentaire classique peut aussi se déclarer autour des textures et notamment avec l’introduction des morceaux, souvent bien tardive.