À la fin du XXe Une position forcée
Avec la généralisation des accouchements à l’hôpital, la mobilité pendant le travail se réduit encore, et la “french position” devient la norme. Au début, on accouche dans des “lits de misère”, où le haut du corps est rehaussé de coussins. Avec la médicalisation de l’accouchement et l’arrivée de l’anesthésie, l’immobilité monte d’un cran ! Les femmes accouchent à plat dos sur une table haute, dure et étroite, les jambes en l’air écartées dans les étriers, cachées sous des draps. Les branchements, monitoring, perfusion et parfois sonde urinaire, empêchent de se mouvoir avant la poussée.