Pourquoi une autre éducation est possible…

« Tout ce qui aide l’enfant à grandir est défini comme étant de la parentalité positive », explique Isabelle Filliozat, une des premières

à parler de cette nouvelle approche en France, il y a quelques années. Dans un pays où « donner une gifle ne peut pas faire de mal », elle et d’autres ont ouvert la voie à une autre éducation dont plusieurs courants ont émergé aujourd’hui. En juillet 2019, la France reconnaît les effets néfastes des “violences éducatives ordinaires” sur le cerveau des enfants, elles sont désormais interdites par la loi : finis la fessée, les humiliations,

les privations de nourriture… « Les pratiques de la parentalité positive diminuent les risques d’hyperactivité, de décrochage scolaire, favorise l’autonomie et le sentiment de responsabilité. Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas des enfants rois qui font n’importe quoi, il y a des règles », poursuit Isabelle Filliozat. Également nommée “éducation positive” ou encore “bienveillante”, ses penseurs s’accordent sur une chose : l’écoute et le respect des besoins de l’enfant en sont la base.