Parents

On prévient plutôt que punir

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E n fournissan­t à l’enfant des ressources pour pouvoir affronter des situations, on lui donne des clés pour qu’il ait le bon comporteme­nt », assure Isabelle Filliozat. On lui donne des moyens, des techniques et des façons de faire pour affronter les évènements de la vie. Par exemple, s’il veut monter sur la balançoire alors qu’il y a déjà quelqu’un, on peut lui dire : « Qu’est-ce que tu peux faire pour attendre ton tour ? Chanter ? Danser ? Courir ? ». Expliquer pourquoi il faut attendre à un enfant de 2 ans ne sert à rien car son cerveau est immature. « On réfléchit à ses capacités à ce moment-là et on l’aide, décrypte-t-elle. On oublie la punition qui n’apprend rien et donne à l’enfant le sentiment d’avoir été trahi, et surtout qu’il pourra recommence­r une fois la punition levée. On peut, à la place, discuter avec son enfant pour comprendre pourquoi il a eu tel comporteme­nt. Ça va le responsabi­liser, et il y a une conséquenc­e, une sanction, au comporteme­nt.

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