Coach sportive addicte, ça m’était impossible de m’arrêter complètement…

Géraldine, 41 ans, maman de Télsa, 7 ans.

En fait, j’ai deux professions. Celle de consultante dans la communication et je suis aussi coach sportive depuis dix-huit ans. Avec mon mari, on a essayé pendant plus d’un an d’avoir un bébé. On se désespérait un peu. Alors quand je suis tombée enceinte de Télsa, c’est vrai que j’ai décidé de ralentir un peu mon rythme.

Les trois premiers mois de ma grossesse, j’ai fait très attention.

Je me cantonnais à 15 heures de coaching par semaine, en laissant tous les sports de contact de côté. Grande sportive dans l’âme, ça m’a fait tout drôle mais c’était nécessaire! Après les trois mois “fatidiques”, j’ai repris une activité sportive plus normale tout en restant à l’écoute de mon corps pour ne pas abuser. Et, à la fin de ma grossesse, j’ai tout de même troqué la course à pied par la marche – et j’ai pratiqué plutôt des activités plus douces pour moimême comme durant mes coachings. Pour mon autre métier, là aussi, impossible de m’arrêter, avant comme après l’acouchement. J’aurais eu l’impression d’abandonner mes clients en faisant une pause qui m’aurait plus stressée qu’autre chose. Je suis comme ça !

Et en définitive, ça m’a fait beaucoup de bien de travailler jusqu’au bout, encore plus quand ma fille est née!

Car malheureusement, elle a eu de gros problèmes respiratoires à la naissance. Pendant 17 jours, elle est restée en néonat. Si son papa a très mal vécu l’accouchement et cette période, moi, ça me faisait un bien fou d’être en contact avec mes clients, d’allumer mon ordinateur et de travailler à fond… comme pour oublier. D’autant plus que je ne pouvais pas aller me défouler au sport. Il fallait le temps que mon corps se remette de l’accouchement. Une fois la rééducation du périnée faite et dès que j’ai jugé bon de reprendre le sport (en définitive, c’est allé assez vite), j’ai repris petit à petit le step, le renforcement musculaire, le body attack pour mes coachings. Comme je ne suis pas mince, que je suis un peu musclée, ça m’a évité de me rabougrir… C’était ma hantise. Aujourd’hui, Télsa a 7 ans et va très bien. Elle a même pris de sa maman et m’accompagne souvent le week-end sur mes événements sportifs. Les chiens ne font pas des chats !