Édito , h i b o u C h o u … p ou !
En fait, cet édito, j’aurais pu l’écrire en décembre, en juillet, en mars… Parce que pour ces mini (et non moins immondes) envahisseurs, il n’y a pas-de-saison-ma-bonne-dame !
On s’accorde pour en faire un sujet de rentrée (le sujet des poux s’ajoute à l’infinie to-do list de choses à gérer et de bonnes résolutions du mois de septembre), mais en fait, c’est un sujet qui colle aux bask toute l’année ! #litteralraslebol !
Pour celles et ceux qui l’ignoraient : figurez-vous qu’ils nagent (le crawl) ! Voilà, paf : vous aussi, l’été prochain, vous regarderez d’un oeil suspicieux la piscine dans laquelle toute la cousinade barbote.
Ils adorent les cheveux propres, ne détestent pas les
cheveux sales, n’ont pas peur des tresses, de l’huile essentielle de lavandin derrière les oreilles et à peine des fameux produits censés les exterminer en 15 minutes chrono… Bref, si vous n’y passez pas des heures, mèche par mèche et peigne métallique en main, pour les noyer dans un bol de vinaigre blanc et les écraser entre deux ongles un à un, histoire d’être bien sûr qu’ils ne se hisseront pas le long des parois pour vous sauter subrepticement sur le crâne, vous n’avez aucune chance de vous en débarrasser ! Le tout multiplié par le nombre de personnes présentes dans le foyer. (Il y a certes des têtes à poux et des têtes à pas poux, mais ne prendre aucun risque.)
Lessive de draps à 90 degrés (tant pis pour la planète), doudous au congélo, puis en quatorzaine… Bref, quand ça arrive, c’est l’hystérie !
Dès que louloute porte sa main à sa tête, je bondis et dégaine un « ça gratte ? », prête à en découdre. Toute la famille lève les yeux au ciel, consciente du tsunami qui déboule. Même le chien se carapate, en attendant que ça passe.
Sur ce, bonne rentrée!