Son premier resto !
On choisit un lieu adapté à l’enfant et le moment propice. C’est la recette d’une expérience réussie !
Les parents de Victor ont décidé de l’emmener au restaurant. L’occasion de passer un bon moment tous les trois et de se régaler… Mais on se questionne : Victor saura-t-il tenir en place ? Ne trouvera-t-il pas le temps trop long ? Pour que cette première sortie culinaire se passe au mieux, on met toutes les chances de son côté.
Petit briefing
À la maison, on annonce à notre loulou qu’on prévoit de faire une sortie au resto avec lui. On lui explique le déroulement : accueil par un serveur, temps d’attente à table, choix d’un repas sur un menu… On lui précise ce qu’on attend de lui : parler calmement, rester assis, manger proprement, être poli… « On peut lui dire qu’il a bien grandi et que l’on peut désormais l’emmener au restaurant. On sacralise un peu l’événement comme s’il passait un cap. Ça l’aidera à bien se tenir, mais il ne faut pas avoir trop d’exigences pour cette première fois », recommande Nina Bataille, coach en parentalité et auteure de “Les 50 règles d’or de l’autorité tranquille”, aux éditions Larousse.
Le bon resto, le bon tempo
On choisit un moment où l’enfant est en forme, le midi plutôt que le soir donc. On vise le premier service en arrivant dès l’ouverture du restaurant pour éviter le coup de feu et être servis plus vite. Sans pour autant manger dans un fast-food, on peut regarder sur Internet la liste des restos kids friendly, ceux qui accueillent volontiers les bambins. Le resto chic où il faut se tenir correctement, ce sera pour plus tard ! À table, on prévoit de quoi l’occuper : des coloriages, un livret avec des gommettes, des petites voitures ou figurines… « On évite de recourir au portable, aussi bien pour distraire son enfant que pour nous. On passe un moment complice », rappelle Nina Bataille. Même si le menu est alléchant, on ne fait pas le grand chelem : entréeplat-dessert, l’attente risque d’être longue pour lui. On lui choisit un menu enfant ou une assiette avec de plus petites portions. Il n’arrive pas à finir son plat ? Ça ne lui plaît pas ? On ne le force pas. Et tant pis s’il mange un simple steak-frites, on aura l’occasion d’éveiller ses papilles une prochaine fois quand il aura déjà plus d’expérience.
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