Une éducation à la sexualité
Bien nommer le sexe de son enfant est donc une première étape à l’éducation sexuelle. Avec la notion de consentement d’abord, puis avec celle du plaisir que cette zone peut leur apporter. Car les enfants découvrent assez tôt leur corps, les sensations et les plaisirs associés. « Il s’agit de leur expliquer que ce plaisir est normal, mais qu’il est intime, que c’est un moment à eux qui se passe dans leur chambre par exemple, pas sur le canapé en famille », précise Anne Claret.
Et pour rassurer les inquiétudes parentales sur une éducation à la sexualité trop précoce, toutes les études s’accordent sur les avantages d’une telle éducation sur du long terme : « un recul de l’âge du premier rapport sexuel ; une réduction des comportements à risque ; une utilisation accrue de contraceptifs ; et une amélioration des attitudes liées à la santé sexuelle et reproductive », résume Dunja Mijatovic, la commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe.