Seul un guerrier pourrait pêcher
Après un magnifique voyage à Madagascar qui m’a obligé à décliner le “Baro” du mois passé, je reviens en forme. Malheureusement, pas grand chose à se mettre sous la dent, hormis un superbe maigre de 38 kg, pêché dernièrement à Heugas sur la côte aquitaine et en surfcasting. Ce monsieur là a surement vécu un grand moment d’anthologie, quand on voit le bestiau, on n’a plus qu’à imaginer et à le féliciter. Pour le reste, on se gèle les cacahuètes et faut vraiment être un guerrier pour affronter de telles conditions. Il devient compliqué de glisser un boudic au bout de l’hameçon avec des doigts congelés. Pourtant, il y a des poissons de saison comme des gros grisets noirs et des bars mouchetés. Petit détail à ne pas négliger, nous avons un gros arrivage de gros lançons qui avaient totalement disparu ces deux dernières années, généralement, ils ne rentrent pas tout seuls. Pas de turbot dans le quartier et pour ne rien vous cacher, ce matin, 2 janvier, je suis allé faire un tour en bateau sur le Bassin, j’ai pas vu un type pêcher en surf et je n’ai pas croisé un bateau... Si ! Les affaires maritimes m’ont gentiment souhaité la bonne année et rapidement contrôlé (light). Pour l’anecdote, il faisait -1° et je les ai trouvé bien courageux avec un bon vent d’est qui ne laisse personne indifférent. Je savais que décembre-janvier sont des mois où, avec un peu de chance, il est tout à fait possible de toucher, sur quelques épaves ou blockhaus, les derniers gros maigres qui descendent doucement de Cordouan, direction le Maroc. Et bien non, chui pas couillard ! Bonne année à tous !