Légère amélioration

Depuis le début de l’année 2017, le poisson est absent sur nos côtes landaises. Les mois se suivent, avec leurs saisons, leurs différences de températures, des mers fortes ou calmes, du mauvais ou du beau temps, rien n’y fait, c’est le vide pour les pêcheurs ! Pas de prises. En revanche, en cette fin d’été, une légère amélioration, à savoir quelques jolies prises. Certes, les animations estivales des mois de juillet et août, comme toutes les années, contribuent à une désertification diurne du poisson, sur les principaux sites de pêches côtiers. De plus, on ne s’habituera jamais aux filets meurtriers, tendus trop près du rivage, par les pêcheurs professionnels sur des kilomètres… Les pêcheurs de surfcasting, qui pratiquent cette pêche surtout de nuit, retrouvent un peu de quiétude au bord de l’eau. En effet, on note un timide retour des prises. La présence de quelques bars toujours petits, que l’on doit remettre à l’eau mais aussi quelques spécimens acceptables. Quelques maigres deci delà, dont certains avoisinent les 10 kg. Toujours dans les canaux et estuaires, des rayés, sars, mulets qui font la joie des estivants. Au lancer-ramener, côté bar : rien que du petit poisson à ne pas conserver. De temps en temps, une bonne surprise, un bar qui fait la maille ! Mais on est loin des beaux paniers d’antan. Par contre, quand la mer est plate, des grosses vives sont bien présentes en bordure des plages. Les filets de ces poissons, sont un mets précieux, cuits à la plancha. En bateau, Toujours quelques thons blancs. Quant aux thons rouges, pour ceux qui tombent sur des chasses c’est du sport, mais rappelez- vous que vous devez pratiquer le no kill pour cette variété. Quelques bonites bien localisées et toujours du merlu à la roche dans la fosse de Capbreton. Il suffit de prendre un ou deux spécimens pour satisfaire les besoins d’une famille. Pratiquement aucun bar à la traîne. Nous allons retrouver la quiétude automnale avec ses températures moins chaudes, des plages désertes, et offrir, tant au poisson fourrage qu’à leurs prédateurs, la quiétude d’une vie normale.