La pêche aux leurres
La pêche aux leurres vient conclure cet article. J’ai volontairement fait le choix de n’aborder ici qu’une seule des nombreuses approches techniques mettant en oeuvre des leurres.
Nous allons en effet cibler les bars (ou les loups). Cela exige donc certaines conditions de pêche qui favorisent la venue de ces poissons au bord des digues. Nous parlerons donc de pêche par mauvais temps. Le matériel est composé d’un ensemble assez “viril”. La canne mesure 3 m pour une puissance de 20 à 60 g. Le moulinet de taille 4000 est garni de tresse en 14/100. La tête de ligne en fluorocarbone (40/100) mesure 1 m. Les leurres sont lourds, en raison du mauvais temps, mais aussi du courant qui gagne à balayer la zone. Ils peuvent aller du leurre souple au poisson nageur, en passant par le casting jig. Personnellement je préfère les leurres qui vibrent lentement. Les poissons nageurs sont mes préférés, mais pas tous. Je parle des wobblers, dotés d’une bavette bien large et profonde. Eux vibrent puissamment, et ils supportent des vitesses de récupération très basses. Aussi étrange que cela puisse paraître, les touches sont parfois timides. Malgré les mauvaises conditions de mer, les bars savent y faire. Il faut donc être très attentif en moulinant et ferrer au moindre “choc” dans la main. La technique consiste à rechercher les lignes de courant qui jalonnent la mer, sous réserve qu’ils soient accessibles. C’est aussi pour cette raison que le poids du leurre aide, car il permet bien entendu de lancer plus loin. Cette technique n’est pas une pêche itinérante. Par mauvais temps, se promener le long d’une digue frappée par les vagues est un risque qu’il est préférable de ne pas prendre.