Une victoire pour la pêche à pied
Passionnant aura été l’exposé effectué par le Granvillais, Jean Lepigouchet, sur la situation de la pêche à pied qui concerne un peu plus de 20 millions de personnes. « Cette activité amène des déplacements importants de population et cela à un impact socio
économique énorme ». Pérenniser la ressource est le « problème n° 1 » . Le responsable pêche à pied au sein de la FFPP a ainsi évoqué les inquiétudes liées aux dégradations de la qualité des eaux littorales dues parfois aux stations d’épuration, aux maisons pas raccordées au tout- àl’égout, aux eaux croupies, à la pêche pro embarquée ( dragage) précisant qu’il fallait « 7 années pour que la ressource revienne pleinement après un dragage ». Les propositions furent, à La Baule, nombreuses là encore, avec le développement souhaité des actions en direction des médias, le développement de l’information auprès des offices de tourisme sachant que le personnel n’est pas toujours compétent en termes de pêche à pied et de réglementation. Jean Lepigouchet a aussi souhaité que cette réglementation soit plus lisible et, idée originale, la création, à plus long terme, de Maisons de la pêche maritime le long du littoral. Les pêcheurs à pied auront aussi remporté à La Baule une grande victoire puisque Frédéric Gueudar- Delahaye leur a affirmé que l’harmonisation tant souhaitée par eux des tailles qui sont différentes pour la coque et la palourde japonaise entre pros et récréatifs était en route.