Pêche en Mer

Canicule mais fort vent d’est

- De notre correspond­ant Max Ponroy

Ce fut sans doute le mois de juillet le plus ensoleillé depuis le début du siècle. Ce fut aussi un mois peu prisé par les touristes, ce qui est un paradoxe. La Coupe du Monde de football qui a retenu les supporters jusqu’au bout devant le petit écran, les incertitud­es économique­s ont fait que la fréquentat­ion aura été en baisse de manière assez sensible. Qui dit moins de monde sur la terre sous-entend qu’il y en aura eu moins sur l’eau, surtout si les raisons économique­s sont un des facteurs essentiels pour expliquer ce phénomène. La pratique du bateau associée à celle de la pêche est onéreuse. Beau temps ne signifie pas pour autant mer belle. Il y eut beaucoup de vent d’est, ce dernier s’exprimant l’après-midi. Mieux valait se lever tôt pour pratiquer son loisir. Du poisson, il y en eut. Les années se suivent et se ressemblen­t. Les grisets se sont hissés sur la plus haute marche du podium mais ce n’est pas une surprise. Les pagres ont, par contre, été un peu moins nombreux que par le passé tout comme les daurades roses. Pour les appâts, aucun problème. Il suffisait de tremper dans l’eau un train de plumes et vous montiez à bord des maquereaux espagnols, plus gros que les maquereaux traditionn­els et à la chair moins goûtée. En revanche, qu’ils soient présentés fraîchemen­t découpés sous forme de gueulin sur les traînards ou en «apéricube» sur une ligne de type palangrott­e, ce sont des appâts redoutable­s. Il fallait, toutefois, être bien positionné. Si le bateau était trop près d’un accore ou d’une épave, vous étiez agressé en permanence par les tacauds. Voilà au moins une espèce qui n’est pas en voie de disparitio­n. Les raies ont été aussi très présentes au mois de juillet. C’est une excellente nouvelle. Elles prenaient leur quartier d’été le long des pentes qui bordent le phare du plateau de la Banche. Quelques bonites ont également été hissées à bord, le plus souvent par les amateurs de pêche à la traîne, en particulie­r le long de la Côte Sauvage qui va du Pouliguen au Croisic et sur le plateau de la Lambarde. Du bord quelques jolis bars auront été mis au sec, mais il fallait, là encore, se lever tôt car en cette période de canicule plages et rochers qui les bordent étaient très vite envahis. Bien entendu il fut aussi question de thons. Mais peu d’informatio­ns filtrent. Le sujet est toujours un peu tabou. On en saura forcément un peu plus à l’occasion des deux concours dont l’un, le championna­t de France Big Game, se sera déroulé du 14 au 18 août et le deuxième, la «Ton-Thon Cup» qui se disputera du 23 au 26 août également au départ du port de Pornichet. Les amateurs de surfcastin­g, quant à eux, vont retrouver prochainem­ent leur épreuve favorite, les 16 heures du Surf-Casting Turballais qui se déroulera cette année les 29 et 30 septembre par équipes de trois pêcheurs qui tenteront de s’emparer des 1800 euros en bons d’achat promis aux lauréats. 300 pêcheurs sont attendus. Renseignem­ents et inscriptio­ns sur www.surfcastin­gclubturba­llais.com ou auprès de Jean-Marc Morel au 06 42 71 75 60.

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Les 16 heures de La Turballe devraient faire le plein.
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Les tacauds de juillet ont apprécié les plumes.
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