Un mois de novembre plus que mitigé
Alors qu’on pouvait légitimement espérer quelques beaux poissons dans cette période particulièrement propice pour le bar, il faut reconnaître que ça n’a pas été Byzance. Les opportunités n’ont pas été franchement nombreuses et l’arrivée d’un flux d’est froid a aussi contribué à cette situation. S’il restait quelques royales actives, elles n’étaient guère très grosses pour la plupart. Même si la pêche aux leurres donne habituellement de bons résultats, le surfcasting demeure la technique reine en automne pour toucher un gros bar à l’aide d’une grosse bouchée (vis-en-l’air, bibi, lanière d’encornet ou chipiron). Malgré tout, ce fut très irrégulier et aléatoire. Beaucoup de petits poissons pour un bar maillé de temps en temps, même de nuit. Mais qui sait, l’année n’est pas encore finie et on peut encore espérer quelques belles surprises… car après il faudra les laisser tranquilles.
Ça ne voudra pas dire un arrêt total de la pêche pour ceux qui ne peuvent pas s’en passer. Il suffira simplement de tenter sa chance sur les congres qui ont l’avantage d’être présents et actifs toute l’année. Alors ne boudons pas notre plaisir tant que c’est encore possible car il n’est pas sûr que nous puissions en 2019 conserver un bar ou deux bars. En effet, un accord a été trouvé sur le Plan de Gestion pluriannuel pour l’Atlantique et pour la Manche et les mesures de gestion seront identiques au nord et au sud du 48ème parallèle… alors quelles seront précisément ces mesures de gestion ? Nous n’en savons encore rien mais ce qui est sûr c’est que la pêche récréative est inscrite dans ce plan. On peut donc s’attendre à des restrictions généralisées mais ce qui pose problème une fois de plus, c’est que les États membres ne sont pas d’accord sur une fermeture de la pêche du bar en période de reproduction. Alors à quoi bon… Je ne peux que vous souhaiter une bonne fin de saison avant la « trêve » hivernale et de passer d’excellentes fêtes de fin d’année.