Vers une migration durable en Europe du Nord ? « que le thon rouge va continuer de migrer dans les eaux nordiques et en mer du Nord jusqu’à ce que l’AMO (le phénomène en question
Depuis quelques années le thon rouge a fait son retour en Europe du Nord. Et cette réapparition a aussi bien animée les discussions de ponton que la réglementation de sa pêcherie avec une augmentation des captures autorisées de 20% par an pendant trois ans. Une récente recherche scientifique française expliquerait la présence de l’espèce – après sa disparition au début des années 1960 de la zone Manche et mer du Nord – par un phénomène climatique nommé oscillation multi-décennale Atlantique. Ce phénomène serait une oscillation naturelle des températures océaniques de surface dans l’Atlantique et alternerait entre périodes chaudes et froides sur des lapses de temps de l’ordre de 70 ans avec un différentiel de température entre chaque période de moins d’un degré. Cette variabilité hydroclimatique et notamment les périodes d’alternance de températures justifieraient la présence ou l’absence du thon rouge dans l’Atlantique Nord-Est. Afin de valider cette hypothèse, les scientifiques ont corrélé l’intensité des captures dans cette zone et les changements de distribution spatiale de l’espèce avec ce phénomène climatique qui affecterait par exemple la puissance et la direction des courants, l’alternance sardine/hareng en Manche etc. Ces mêmes scientifiques prévoient ainsi
ndlr) entre de nouveau dans sa
phase négative. » Retrouvez l’intégralité des résultats de cette étude sur techno-science.net
« Bien que le retour du thon rouge en Europe du Nord pourrait inciter les gestionnaires de pêcheries à relaxer les quotas actuels de pêche, l’abondance totale de l’espèce n’aurait pas nécessairement augmenté. » Programme scientifique CLIMIBIO.