Les vertus de la cuisson
S’il est un appât qui réunit bien des atouts, c’est la coque. Ce coquillage est relativement aisé à trouver à quelques centimètres simplement sous le sable. Les poissonniers en disposent aussi régulièrement. Il est facile à préparer, se conserve fort bien et est un des rares qui accepte deux ou trois congélations consécutives sans perdre ses attraits.
Une fois les coques prélevées, il faut les préparer. On les placera vivantes dans une casserole à feu doux. Il ne faut pas la remplir d’eau mais seulement introduire un verre ou deux. Une partie de la coque doit émerger. Dès que la coque ouvre ses valves, on la retire de la casserole pour la déposer sur un plat et attendre qu’elle refroidisse. Ensuite, on extrait la chair devenue presque ferme et on la place dans un panier à salade afin que la coque perde le reste de son jus. Une fois égouttées, on dispose ces coques dans des petits bocaux en verre ou des récipients en plastique. Il y a deux écoles ensuite, saler pour rendre encore plus ferme la chair, ou non. En action de pêche, il n’y aura pas de variation sensible en matière de touche. Il suffit ensuite de placer le tout au congélateur. La coque est un appât ainsi préparé qui tient fort bien à l’hameçon. La préparation est rigoureusement identique pour les palourdes. Entre nous, je les préfère dans mon assiette qu’au bout d’un hameçon. Mais il s’agit également d’un appât très efficace. Pour les autres coquillages du type bigorneau ou bulot, la chair est suffisamment ferme pour qu’ils puissent tenir sans problème sur un hameçon en évitant ainsi cette cuisson préliminaire.