Éditorial

Disons-le de suite, on est content de ce salon de Nantes, notre salon à nous, pêcheurs en mer. On en a dit du bien, puis du moins bien. On a douté de sa capacité à renaître après qu’il ait tant déçu son public voilà 5 ans, et dans une époque où notre loisir subit de plein fouet une crise écologique et politique. Mais c’est aussi pour cela que nous avions besoin, tous ensemble, de retrouver une émulation, ne serait-ce que pour le moral des troupes.

Bien sûr, tout le monde n’y aura pas trouvé son compte. Il est vrai que la partie nautique, qui représentait géographiquement près de 40% de la surface d’exposition, brillait par sa représentation de semi-rigides, nettement moins par la présence de coques dures, à l’exception de Bénéteau et quelques autres. Mais ne s’agit-il pas là d’un reflet du marché nautique de la pêche en France avec des pratiquants désireux d’aller toujours plus vite ?

À propos de tendances, il n’aura échappé à personne que le profil général du visiteur a quelque peu changé par rapport aux éditions précédentes avec beaucoup de jeunes, pour certains, particulièrement éveillés, non seulement techniquement mais également moralement. Et les femmes n’étaient pas en reste. Elles aussi ont été plus nombreuses, qu’elles soient pratiquantes, accompagnatrices ou simplement curieuses.

On pourrait ajouter à cette liste de la diversité, des surfeurs férus de pêche, des ligneurs, des cuisiniers, des youtubers... Avec un bémol : pas de politiques. Alain Cadec, qui traditionnellement venait gambader dans les allées, aura été l’Arlesienne de ce salon, il avait pourtant des choses à dire !

En attendant de mettre en pratique toutes les nouveautés que nous avons pu découvrir sur cet événement et présentées dans les colonnes de ce numéro, nous vous souhaitons un bon démarrage de saison !