La lumière, la clé
La lumière joue un grand rôle dans la perception visuelle des leurres. Sans lumière, les contrastes sont diminués, et la précision des détails est moindre. A l’inverse, lorsque la lumière est bonne, les détails s’imposent, et lorsqu’elle est forte, elle gêne les prédateurs. C’est une aide pour nous, et notamment avec les leurres durs translucides. La lumière les traversant, cela donne bien plus de crédibilité au leurre. Lorsque la lumière baisse, augmentez les contrastes en choisissant des leurres ton sur ton. Lorsque la lumière augmente, privilégiez le translucide.
qu’un gros poisson nageur ? Non. En tout cas ces leurres prennent du poisson, quand le courant est présent, ou quand la mer bouge. Tout est toujours à relativiser, et rien ne doit être ni contesté, ni rejeté. Avoir l’esprit ouvert est une nécessité, car à toujours rester sur ses convictions, on en devient monolithique. La nature ne l’est pas, est c’est pour cette raison qu’elle nous passionne autant. En conclusion, je termine sur le fait que mon idée n’est pas de toujours tout contester. Toute ma vie de pêcheur j’ai entendu affirmer des vérités qui n’en étaient pas. Parfois même j’ai vu et entendu se contredire des pêcheurs au cours d’une même partie de pêche, lorsqu’ils n’étaient pas contredits par les poissons eux-mêmes. Je ne suis pas exempt de cette réalité, pour m’être aussi contredit. J’espère néanmoins que ce fut un minimum.
Dans ce numéro de PEM, je vous ai livré deux sujets qui cachent en arrière-plan cette suprême idée d’ouverture d’esprit.
La nature nous apprend les contrepieds, et cela pour nous enseigner. Je vois tant d’outrecuidance dans l’humanité que je ne peux m’empêcher de penser que cela peut la conduire outretombe. La pêche est un vecteur d’enseignement, et j’ai plaisir à le penser. ■