L’envie (de lire et de transmettre)
Ace propos, et « grâce » au covid19, j’ai ressorti quelques ouvrages de ma bibliothèque et notamment le livre de Pascal Charoulet « pêche en mer » qui date de 1977. Je peux vous garantir qu’un pêcheur en apprendra beaucoup plus en 5 à 6 heures de lecture qu’en une semaine à « traîner » sur la toile. Le texte, clair et précis, nous ramène aux fondamentaux de notre passion et l’écrit sur papier qui demande un effort de lecture soutenu aide à la compréhension et à la mémorisation. De plus, écrire un ouvrage de 163 pages (format A4) demande un très gros travail mais aussi une grande maîtrise, une grande connaissance donc une grande expérience de la pêche qui relègue beaucoup d’apprentis sorciers d’Internet à leurs chères études. Une fois n’est pas coutume, j’en profite pour défendre ma profession. Les paroles numériques et tout leur magma de commentaires, plus ou moins pertinents, souvent contradictoires, s’envolent alors que les écrits papier restent, impriment et inspirent les esprits. Pourquoi ? Parce qu’ils sont imprimés sur un support matériel qui a une valeur (le papier). On pourrait dire qu’Internet est au papier ce qu’un buffet à volonté est au restaurant étoilé. Le premier gave et créé l’indigestion alors que le second réjouit les papilles et respecte l’organisme.