Timide retour à la normale
Le samedi 20 mars, le gouvernement nous a accordé généreusement une heure de plus dans le cadre du couvre-feu. C’est mieux que rien, même si ceci ne nous comblera pas si cet horaire doit être maintenu alors que les beaux jours arrivent à grand pas. En effet, avec un autre changement d’horaire, celui du 28 mars, le soleil se couche une heure plus tard depuis cette date. Ainsi pour « le petit coup du soir », il faudra patienter… Disons que pour ce début de printemps la situation s’est un peu améliorée tout du moins pour ceux qui se situent dans les régions encore privilégiées où le virus circule moins qu’ailleurs, ce qui aura pu évoluer entre le moment où sont écrites ces lignes et le jour où elles paraîtront. En jouant au plus près avec les horaires, il y eut quelques belles sorties à réaliser malgré la présence régulière d’un vent d’est très désagréable à supporter. Les grisets ont été, mais c’est une habitude, au rendez-vous. De belle taille, ils sont en grand nombre aussi bien au Pilier que sur le Banc de Guérande. Sur des fonds de 25 mètres, vers l’Astrolabe, il y eut également de très belles pêches de merlans. Chaque année ils reviennent avec la régularité d’un métronome dans ce secteur. Ces merlans, avec le retour de la chaleur et l’élévation progressive de la température de l’eau, vont rejoindre fin avril des fonds plus imposants, du côté du Grand Trou où ils seront présents jusqu’à la fin de l’automne. Du bord, un poisson s’est distingué sur les jetées de Saint-Nazaire, le mulet. Il est vrai qu’il se régale dans ces eaux saumâtres et légèrement plus chaudes que l’océan. Enfin, mars aura été marqué par la plus petite marée de l’année (coefficient 26) et par deux grandes marées situées aux extrêmes, le 1er et le 30 mars, qui auront réuni de nombreux pêcheurs à pied. Il est vrai que la basse mer sur ce type de marée est toujours entre midi et 13 h et que là, il n’est pas question de couvre-feu.